Chalom cher Rav,
Je cherche une référence dans le Choul'han Aroukh qui dit que les beaux-parents n'ont aucune obligation d’aider leur fille ou leur gendre lorsqu’ils rencontrent une difficulté.
Si vous avez la possibilité de m’expliquer dans quel cas précis cette Halakha s’applique en pratique, je vous serais très reconnaissant.
Merci pour votre aide.
Bonjour,
1. Apparemment, vous n’êtes pas exempté de l’obligation de donner de la Tsédaka. Donc, si vous devez donner de la Tsédaka, il faut la donner conformément aux exigences de la Halakha.
2. Chaque juif a l’obligation d’accomplir la Mitsva de Tsédaka. Il y a de très nombreux détails à ce sujet. Exemples : Qui peut recevoir de la Tsédaka ? Comment donner la Tsédaka ? Quels sont les usages permis avec l’argent de la Tsédaka ? De qui peut-on recevoir la Tsédaka ? Combien donner ? A qui donner la Tsédaka et l’ordre de priorité, etc.
3. Voyons ce que dit le Choul'han ‘Aroukh à propos de : « A qui donner la Tsédaka et l’ordre de priorité »
« Il faut donner en priorité à sa femme, ses parents, son Rav, ses enfants, etc. »
Voir Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 251, Halakha 3-4, Rambam, Hilkhot Matnot Aniyim, chapitre 7, Halakha 13.
4. Ce n’est pas fini :
« Les petits-enfants ont le même statut que les enfants, ils passent avant tous, exceptés la femme, les parents et le Rav. »
Voir note de Rabbi Chlomo Eïgger sur Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 251, Halakha et Béora’h Tsédaka, chapitre 7, Halakha 9.
5. Rabbi Yéhouda ‘Hassid [1140-1217], l’auteur du Séfer ‘Hassidim dit :
« Quiconque donne de la Tsédaka en fermant les yeux sur ceux qu’il doit aider [selon la Halakha] et aide d’autres personnes, Hachem transformera leur cœur en cœur cruel [envers celui qui leur a donné la Tsédaka] et ils finiront par devenir ses ennemis. »
Voir Séfer ‘Hassidim, passages 155, 324 et 530, rapporté par Béora’h Tsédaka, chapitre 7, note 1.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
