Bonsoir Rav,
Concernant l'interdiction de faire passer un bébé dans les bras de son conjoint en période de Nidda, le but étant de rappeler au couple cette période de séparation, je me demandais si, quand nous sommes en extérieur ou avec de la famille et que faire passer le bébé est une vrai galère, ce n'était pas justement un manque de pudeur (plus qu'un rappel) que tout le monde comprenne que la femme est Nidda ?
Merci pour le temps que vous accordez au Klal Israël !
Bonjour,
1. La grande majorité des décisionnaires écrivent qu'il n'y a pas de choix. Il faut trouver une solution permettant de ne pas entraîner la moindre gêne. Celui qui tient le bébé le posera sur un endroit après avoir fait signe à son conjoint [par exemple]. Sifté Cohen, passage 17 sur Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 195, Iguerot Moché, Yoré Déa, volume 2, réponse 77, Ohel Ya'acov - Har'hakot, page 3, Halakha 4, Keréti Oupléti Hamevouar, volume 2, pages 679-680.
2. Question : Si le mari oublie que sa femme est Nidda [ou vice versa] et, en présence d'autres personnes, lui tend le bébé ou un objet. Comment doit-elle réagir ?
Réponse : d'après certains décisionnaires, étant donné qu'une telle situation peut vraiment entraîner une gêne considérable, il est permis à la femme de ne pas opposer un refus. Darké Tahara [Rav Mordékhaï Elyahou], édition 5746, page 42.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.