Chalom Rav,
Est-ce que ma femme peut mettre la Plata, éteindre la lumière du réfrigérateur, ou bien éteindre une bougie avec laquelle elle a allumé les bougies de Chabbath après avoir allumé les bougies de Chabbath ?
Merci.
Bonjour,
Pour les femmes Séfarades
Dans certaines communautés Séfarades, les lois sont identiques à celles qui sont mentionnées, ci-dessous, pour les femmes Ashkénazes. 'Atéret Avot, volume 1, chapitre 14, Halakha 17 et 19.
Selon Rav Ovadia Yossef :
A priori, il est préférable d’allumer les bougies à l’heure du calendrier, lorsque tous les préparatifs du Chabbath sont terminés, de telle sorte qu’après l’allumage, il ne reste plus qu’à s’installer sur son fauteuil et se délecter de la présence de la Reine Chabbath :)
Cependant, en cas d’oubli, il est encore possible de faire tous les travaux, à condition qu’il reste encore 10 minutes jusqu’à l’heure de la Chki'a.
En cas de force majeure, 4-5 minutes suffiront. Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 261, passage 6.
Si les fidèles de la communauté du mari ont déjà récité la Kabbalat Chabbath [Boï Béchalom, à la fin de Lékha Dodi, Mizmor Chir Léyom Hachabbath ou Barékhou précédant 'Arvit], la femme a l’obligation de cesser tout travail interdit.
Il est conseillé de dire, une fois par an : « Durant l’année qui vient, j’allumerai les Nérot à condition qu’il me soit permis de faire des travaux après l’allumage. » A ce sujet, voir Yabi'a Omer, volume 2, Ora’h ‘Haïm, réponse 16 et Yalkout Yossef - Chabbath [nouvelle édition - 5771], chapitre 263, Halakha 92.
Pour les femmes Ashkénazes
1. Après l’allumage de toutes les bougies, il est interdit à la femme de faire le moindre travail, qui, durant Chabbath, est touché par une interdiction Mine Hatorah - d’ordre Toraïque. Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 263, Halakha 10 et Chemirat Chabbath Kéhilkhata, volume 2, chapitre 43, Halakha 18-19.
2. Cependant, il lui est permis de faire des actions qui, durant Chabbath, sont touchées par une interdiction rabbinique. Voir Chemirat Chabbath Kéhilkhata, volume 2, chapitre 43, Halakha 19.
3. C’est pourquoi, il est habituel de ne pas éteindre l’allumette mais de la poser, doucement, sur un plateau. Voir Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 263, fin du passage 31.
4. En cas de vrai besoin, il est permis à la femme de formuler une condition [Tnay] avant l’allumage en disant : « J’allume les Nérot à condition qu’il me soit permis de faire des travaux après l’allumage ».
Ceci est valable à condition qu’il reste encore dix minutes jusqu’à l’heure de la Chki'a.
Si les fidèles de la communauté du mari ont déjà récité la Kabbalat Chabbath [Boï Béchalom, à la fin de Lékha Dodi, Mizmor Chir Léyom Hachabbath ou Barékhou précédant 'Arvit], la femme a l’obligation de cesser tout travail interdit. Voir Chemirat Chabbath Kéhilkhata, volume 2, chapitre 43, Halakha 22.
5. D’après certains décisionnaires, il n’est plus possible de prier Min’ha après l’allumage des bougies. Selon d’autres, cela est encore possible. Michna Broura, chapitre 263, passage 43 et Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 263, fin du passage 41 et note 387.
6. De nombreux décisionnaires pensent qu’il est possible formuler une condition [Tnay] avant l’allumage en disant : « J’allume les Nérot à condition qu’il me soit, encore, permis de prier Min’ha ». Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 263, note 387.
7. Après l’allumage des bougies, si la femme ressent vraiment le besoin de boire de l’eau, cela est permis tant que l’heure de la Chkia' n’est pas arrivée. Voir Chemirat Chabbath Kéhilkhata, volume 2, chapitre 43, Halakha 46 et Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 271, passage 13.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.