Chalom Rav,
Je voudrais savoir comment fait-on pour garder la Sim'ha (joie) lorsqu'il y a des choses, comme des disputes dans la famille ou dans le 'Am Israël, qui nous attristent profondément, bien que nous ne soyons pas concernés par celles-ci ?
Si même Hachem est triste en voyant cela, comment peut-on ne pas l’être ?
Toda Rabba.
Chalom Ouvrakha,
Tout d'abord, je voudrais vous dire que votre sensibilité aux disputes qui s'enflamment parfois au sein du peuple d'Israël est digne de louanges, car, en effet, D.ieu Lui-même est attristé par cela.
Cependant, il faut bien faire la distinction entre un sentiment de tristesse ponctuel, qui provient d'une sensibilité louable, et un état de tristesse général. En d'autres termes, notre état général doit être la joie, pour la bonne et simple raison que nous avons foi en D.ieu et nous savons qu'Il dirige le monde vers la rédemption, et, même si cela devra passer par des moments difficiles, au final "nos bouches se remplieront de rire" (Psaumes 126) lorsque nous comprendrons les raisons de nos souffrances.
En résumé, il est digne de louanges d'être sensible aux problèmes de Chalom qui résident parmi nous, mais cela ne doit en aucun cas nous amener à un état de tristesse et de découragement général, car nous croyons en D.ieu, nous croyons en la Torah, et en le peuple d'Israël, puisque ces trois derniers forment une seule et même entité.
Kol Touv.