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Les arbres touchés par l'interdiction de les déraciner

Rédigé le Lundi 26 Mars 2018
La question de Alain B.

Chalom Rav,

Quelle est la définition d'un arbre fruitier ?

C'est un arbre qui donne des fruits ou une dénomination commune ?

Par exemple j'ai un pommier, un cerisier et un olivier qui n'ont jamais donnés de fleurs, et donc de fruits, à l’exception de l'olivier qui a donné des olives véreuses il y a 8 ans, et plus rien depuis.

Est-il permis, du point de vue de la Halakha, d'enlever ces arbres ? (L'olivier ne pouvant être déraciné pour être replanté ailleurs compte tenu de sa taille.)

Merci beaucoup par avance de votre réponse.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

1. Un arbre fruitier est un arbre qui produit des fruits consommables par l'être humain. Exemples : pommier, cerisier, manguier, grenadier, citronnier, oranger, etc.

2. Si vous possédez des arbres fruitiers qui ne produisent pas de fruits ou qui n’en produisent que très peu, il n’est pas interdit de les déraciner. Puisque votre question ne porte pas sur ce détail, je ne m’y attarde pas.

Voir Ets Hassadé, chapitre 3, Halakha 2.

3. La permission de déraciner les arbres qui ne produisent pas de fruits ou qui n’en produisent que très peu est en vigueur même si ce n’est pas pour un besoin bien précis. D’après certains décisionnaires, cela est permis uniquement si c’est pour un besoin bien précis [place occupée par l’arbre, paysage à dégager, luminosité, etc.].

Voir Ets Hassadé, chapitre 3, Halakha 4.

4. Si l’arbre produit des fruits infestés : ce sujet fait l’objet d’une discussion. Si les fruits sont tellement infestés que leur consommation devient risquée, il est possible d’adopter une attitude permissive.

Voir Ets Hassadé, chapitre 3, Halakha 10 et note 41.

5. Vous procéderez au déracinement en faisant appel au service d'un non-juif [même si son employeur est juif].

Voir Ets Hassadé, chapitre 10, Halakha 1-6.

Si cela ne vous est vraiment pas possible [c.q.f.d.], il vous est permis de faire appel à un juif.

6. Après les déracinements, il est vivement conseillé de donner une somme conséquente à la Tsédaka.

Voir Ets Hassadé, chapitre 10, Halakha 8.

7. Il y a de nombreux détails à ce sujet, mais je pense que ce qui précède est suffisant pour répondre à votre question.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Ets Hassadé.
Pniné haTorah

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