Bonjour Rav,
S'il est vrai que "Léhadlik Nér Chél 'Hanouka" semble général dans la communauté Ashkénaze, je ne partage pas entièrement votre opinion sur la formule de la communauté Séfarade.
En effet, au Maroc déjà, la tradition semble unanime avec "Léhadlik Nér Chél 'Hanouka". Du côté algérien, ils suivent le Rav Messas, qui a été le rabbin de Tlemcen pendant de longues années.
Bien que Maran ait tranché "Léhadlik Nér 'Hanouka", les trois décisionnaires sur lesquels il s'appuie ont tranché "Léhadlik Nér Chél 'Hanouka". Pourquoi est-il donc sorti de sa méthode, alors qu'il y a unanimité des référents ?
De plus, la Guémara dans Chabbath, à deux reprises (pages 23 en haut et en bas), dans Sofrim (page 20) s'est prononcée pour "Chél 'Hanouka".
Je concède qu'il y a une version où le mot "Chél" n'apparaît pas, mais il y a aussi trois absences du mot "Chél" dans cette version.
Il me semble aussi que la multiplication des références de cette formule penche aussi pour cette version.
Par contre, pour rester honnête, j'ai trouvé dans Souccot (46-1) la version "Chél 'Hanouka", mais avec le "Chél" entre parenthèses.
La parenthèse reflète-t-elle donc l'intention de l'auteur de ce passage ou du scribe ?
Notons pour terminer la version de Souccot Yérouchalmi, chapître 3 "Al Mitsvat Hadlakat Nèr 'Hanouka", que je ne trouve dans aucune communauté, à ma connaissance.
Kol Touv.
Bonjour,
Nous vous remercions pour toutes ces références d'une importance majeure.
Nous les gardons en mémoire afin de les utiliser en temps et en heure au profit de la communauté.
Donc, en conclusion, puisque chaque version trouve son origine dans les écrits saints, chacun suivra les coutumes de ses parents, que ce soit au sein des communautés Séfarades ou Ashkénazes.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.