Bonjour,
Souvent, quand on a une petite blessure, on a le réflexe de lécher le sang car la salive est réparatrice.
Mais est-ce interdit de lécher son propre sang ?
Bonjour,
Si le sang coule, cela n’est pas interdit.
Si le doigt est taché de sang, ce n’est pas permis.
Voir Kaf Ha’haïm, Yoré Déa, chapitre 66, passages 47-48 et Yalkout Yossef, Issour Véhéter, volume 1, page 195, Halakha 16.
Explications :
1. La consommation du sang humain, lorsqu’il a quitté la chair, est une interdiction d’ordre rabbinique - pour ne pas qu’il soit confondu [par celui qui voit] avec le sang d’origine animale.
Voir Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 66, Halakha 10.
2. Le sang des gencives n’est pas d’interdit. Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 66, Halakha 10 :
A. Etant donné qu’il est encore à l’intérieur du corps, il est évident qu’il ne s’agit pas d’un sang d’origine animale [donc, aucun risque de confusion]. Darké Techouva, chapitre 66, passage 68 au nom de Tossefot, Élé Hamitsvot, volume 4, page 109, fin de la Halakha 14.
B. D’après certains, la raison est : du fait que personne ne sait / voit. Donc, aucun risque que l’on fasse la confusion avec du sang animal.
Rachi, passage Motsetso sur Talmud Ketoubot 60a.
3. Le sang qui sort d’une blessure sur le doigt [par exemple] :
Le sang qui coule d’une blessure du doigt est permis puisque l’on voit bien qu’il provient du corps [et non, d’un animal].
Voir, plus haut, paragraphe 1, Darké Techouva, chapitre 66, passage 68 et Kaf Ha’haïm, Yoré Déa, chapitre 66, passage 47.
Selon l’auteur du Knésset Haguedola [opinion minoritaire], cela est tout de même interdit. Mais le sucer pour le rejeter est permis.
Voir Darké Techouva, chapitre 66, passage 68 et Kaf Ha’haïm, Yoré Déa, chapitre 66, passage 47.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.