Chalom,
Si un homme prend part à un repas de mariage mais souhaite s’en aller avant la fin, quelle attitude devra-t-il suivre, relativement au Zimoun ?
S’il lui est impossible d’attendre jusqu’à la fin du repas – par exemple parce qu’il a une affaire pressante –, l’idéal sera qu’il s’associe à neuf autres personnes pour prononcer un Zimoun de dix. Si c’est impossible, il procédera à un Zimoun de trois, ou il pourra même réciter le Birkat HaMazone seul et s’en aller.
Dans le cas où l’on sait par avance qu’on ne pourra pas rester jusqu’à la fin du mariage, il faudra avoir l’intention, dès le début du repas, de ne pas s’associer aux autres convives à l’égard du Zimoun ; il faudra également commencer le repas quelques minutes avant ou après les autres convives.
Mais tout ceci n’est valable qu’en cas de grande nécessité. Si tel n’est pas le cas, il convient de s’imposer de rester jusqu’à la fin du mariage eu égard au Zimoun, surtout lorsqu’on peut le prononcer en présence de dix personnes (Aroukh HaChoul’han 193, 9 ; Yalkout Yossef tome III p. 393).