Chalom Rav,
Est-il est permis de consommer un plat livré par un restaurant Cachère, arrivé sans sceau de Cacheroute ?
Kol Touv.
Chalom Ouvrakha,
A posteriori, s’il y a un moyen de reconnaître le plat, par la façon dont la viande est coupée ou même comment elle est préparée, on peut consommer le met en question (Chakh 118, 8, Hacacheroute Léma’assé p. 186, note 5).
Enfin, il y a d’autres raisons pour lesquelles le plat est permis a posteriori, comme le fait que le livreur n’a aucun intérêt à changer la viande (Choul'han Aroukh 118, 10) et qu’il se trouvait dans un endroit public (Sé'if 7).
Cependant, il faut absolument faire la remarque au restaurateur de livrer ses repas conformément à la Halakha, c’est-à-dire avec deux fermetures indécollables.
En effet, tout aliment qui nécessite une exigence de Cacheroute selon la Torah, se doit d’être cacheté avec deux tampons, sceaux ou hologrammes. On ne livre un plat avec de la viande ou du poisson qu’à cette condition si le livreur est Goy.
Si on envoie du pain, du lait ou du fromage qui demande d’être Cachère par ordre rabbinique, il ne faudra qu’un seul cachet (Choul'han Aroukh 118, 1).
Ces tampons peuvent être toute fermeture qui se remarque si on l’a ouvert. Un bon scotch scellant une boîte représente une fermeture.
Quelques fois, on agrafe le ticket de caisse au sachet, ce qui est en lui-même un sceau.
Kol Touv.