Bonjour Rav,
Je suis un étudiant à l'école et j'ai un problème avec les matières de français et de philosophie : parfois, lorsque l'on reçoit un texte, il y a écrit le nom de D.ieu sans séparation.
Que faut-il faire dans un cas comme celui-ci ? A-t-on le droit de jeter ce texte à la poubelle (après utilisation), ou devons-nous le mettre à la Gueniza ? Est-ce un problème de placer un tel texte sous un autre où il n'y a pas écrit D.ieu (comme par exemple si l'on met ce texte en fin de cahier, de classeur... et donc placé sous d'autres page où il n'y a pas écrit D.ieu) ?
Merci beaucoup pour votre aide !
Chalom Ouvrakha,
Nous allons répondre à votre question en deux volets.
Tout nom Divin en toute langue qui est écrit n'a pas de sainteté à proprement dit, et nous avons même le droit de l'effacer.
Néanmoins, on ne peut pas mentionner ce Nom ou le jeter dans des endroits impropres, comme une poubelle.
En ce qui concerne les toilettes, cela fait l'objet d'une discussion, et nous pouvons être plus permissifs pour les noms qui figurent sur les dollars par exemple, car ceux qui l'ont écrit n'avaient pas de réelle pensée à faire référence à D.ieu.
C'est pour cela qu'il est toujours préférable de le mettre à la Gueniza (voir Chakh Yoré Déa 179, 11, et Michna Broura 85, 10).
A présent, nous ouvrons notre deuxième volet. Si un nom de D.ieu a été écrit par des Apikoross, des renégats, ou des personnes qui ne croient pas en D.ieu ou qui veulent nous détourner de notre foi en D.ieu (comme par exemple la "nouvelle" alliance etc.), même si ce nom figure dans des écrits de Torah, il devra être brûlé (Iguerot Moché Yoré Déa tome 1, 172, et tome 2, 137, et autres). Certains préfèrent opter pour les mettre à la Gueniza (voir Divré 'Haïm tome 2, 60, et Min'hat Its'hak tome 6, 111, et autres).
Si vous avez des écrits de Torah qui sont séparés et dissociés des "explications" d'un Apikoross ou d'un renégat etc., il faudra séparer les textes sacrés et les mettre à la Gueniza et brûler les textes impurs.
En conclusion : vous ne devez attribuer aucune sainteté à ce nom, car il est écrit en français. Vous pouvez aussi poser quelque chose dessus, comme un cahier ou un classeur.
Vous pouvez même le brûler s'il s'agit de lecture qui remette en cause la foi en Hachem et en Sa Torah (selon certains, il faudra le mettre à la Gueniza).
Kol Touv.