Bonjour Rav,
Dans un cours, le Rav a parlé du métal qui, je rephrase, évoque le meurtre.
Alors, je pense à la lame qui sert à la Che'hita du Korban (sacrifice), faite du même métal, mais dont le statut n'a rien à voir...
Comment expliquer la différence / relation ?
Respectueusement.
Bonjour,
L’interdiction de tirer profit du métal n’est mentionnée nulle part.
Il n’existe pas une telle interdiction.
Apparemment, le sujet de la partie du cours auquel vous avez assisté était, soit, la récitation du Birkat Hamazone après avoir consommé du pain, soit la taille des pierres du Mizbéa’h [Chémot, chapitre 20, verset 22].
1. Le Mizbéa’h suscitant le pardon des fautes est le symbole de la vie. Donc, le fer ne doit pas s’en approcher.
Le Mizbéa’h est, également, le moyen de faire régner la paix entre le Créateur et Ses enfants. Donc, le fer ne viendra pas rompre ces liens intimes et profonds qui les rattachent.
Voir Rachi, passage Vaté’haléléa sur Chémot, chapitre 20, verset 22.
2. Au moment du Birkat Hamazone, il est habituel de recouvrir les couteaux métalliques.
Le Chabbath et les jours de fête, il n’est pas obligatoire d’agir de la sorte.
Voir Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 180, Halakha 5.
Cette manière de faire est applicable uniquement au moment du Birkat Hamazone récité à table [comparée au Mizbéa’h], car à ce moment on récite des prières évoquant la longévité [or, le métal sous forme de couteau est un symbole de guerre et de sang - voir Pisské Techouvot, chapitre 180, passage 5 et Kaf Ha’haïm, chapitre 180, passage 15].
Tout n’a pas été dit à ce sujet.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.