Bonjour Rav,
Mon père est décédé.
Quoi de mieux pour l'élévation de son âme : un Séfer Torah ou autre ?
Chalom,
C'est une Mitsva d'écrire un Séfer Torah pour un défunt et l'on pourra toujours exiger qu'il soit utilisé plus que prévu au départ.
Mais bien que cela soit une Mitsva, il faut chercher à accomplir des Mitsvot qui donneront le plus grand nombre de mérites au défunt.
De ce point de vue, un Gma'h (caisse de prêt d'argent, d'objets de culte, de poussettes et tout ce que l'on peut inventer comme genre de Gma'h) reste la Mitsva imbattable, avec bien sûr un Collel que l'on développera sur la base des fonds de départ.
Un Séfer Torah coute en moyenne 40 000 euros, soit 172 000 shékels, ce qui est une somme rondelette et acceptable pour commencer à développer un Collel, que l'on devra bien sûr faire grandir par la suite. A raison de 2500 shékel par Avrekh et par mois et d'un Roch-Collel à 8000 shékels, on peut déjà commencer à fonctionner, non sans avoir déjà associé un ou plusieurs donateurs de manière à couvrir la première année. On peut donc rebondir et faire avancer le Collel.
10 Avrekhim / 8 heures par jour / 22 jours par mois, sur 9 mois (en comptant les fêtes et les temps morts) : 15 840 heures de Limoud. Chaque heure, les Avrekhim diront 150 mots de Torah, soit 150X15840X10 = 23 760 000 mots multipliés par la peine dans l'étude, multipliés par le mérite de l'étude collective, multiplié par 613, et ce, sans inclure l'étude du Roch-Collel...
Franchement; qu'est-ce qui vaut plus le coup ?
Békavod Hatorah Vélomdéha.
