Quel est le statut du chantage moral et financier dans le judaïsme ?
Merci.
Chalom,
Le chantage moral est interdit.
Un mari ne peut profiter de son pouvoir de donner le Guèt à son épouse, pour soutirer des avantages. Une femme ne peut soumettre son mari au chantage du "Mikvé" : "Si tu ne t'arranges pas avec moi, je n'irai pas au Mikvé".
Il est interdit de maltraiter verbalement tout interlocuteur, ou de lui adresser des réprimandes trop violemment quand on le prend en flagrant délit, ou dans toute autre occasion.
Un père ne peut frapper son fils lorsque celui-ci a déjà une maturité qui risque de le porter à se rebeller, et à rendre les coups à son père. Ce ne sont là que quelques exemples suffisamment évocateurs.
Le chantage financier est tout aussi grave.
On ne peut menacer un débiteur de le priver d'un manteau ou d'une couverture s'il ne rend pas un emprunt en temps et en heure. On ne peut soumettre aucune transaction à des conditions préalables d'avantages financiers.
Pour plus de détails, dans les situations spécifiques, il faut s'adresser à un Dayan (juge rabbinique).
Bien à vous.