Bonjour,
Je voudrais connaître les Halakhot concernant tout ce que l'on doit dire lors d'une demande de renseignements d'un Chiddoukh.
D'après ce que j'ai étudié, on est dans l'obligation de dire au 'Hatan ou à la Kalla que celui ou celle qu'on lui a proposé possède tel mauvais trait de caractère, tant que le couple n'est pas engagé de façon irréversible dans le mariage.
Finalement, il me semble positif que la belle-mère sache qui sera la future femme de son fils. Par contre, il reste déplorable que deux juives parlent dans un but seulement destructif.
Qu'en pensez-vous ?
Bonjour,
Je reprends vos questions afin d'y répondre le plus précisément possible.
Vous écrivez :
"Je voudrais connaître les Halakhot concernant tout ce que l'on doit dire lors d'une demande de renseignements d'un Chiddoukh."
Réponse :
La plupart des renseignements sont permis. Certains détails peuvent ne pas être dévoilés. Il est difficile de donner ici une liste exhaustive, mais il est certain que ce que l'on n'aurait pas souhaité pour soi-même, il ne faut pas le faire aux autres.
Voici, cependant, quelques détails importants, lorsque les renseignements sont fournis par une personne connaissant les préposés :
1. Certains traits de caractère sont transformés par certains en un défaut, alors que ce n’est pas le cas. Cela est strictement interdit. Exemple : une jeune fille ou un jeune homme qui n’ont pas le sens de l’humour ou qui ont l’air simplet et naïf. Il est interdit de dire qu’ils sont dérangés ou déséquilibrés.
2. S’il s’agit d’une maladie sérieuse, il faut le dévoiler sans exagération si l’on est certain que cela dérange l’autre parti. Ceci est permis même si le Chiddoukh a été officialisé par des fiançailles.
3. Si l’on est certain que le préposé a des idées qui vont à l’encontre de la Emouna en Hachem, il faut en faire part. Ceci est permis même si le Chiddoukh a été officialisé par des fiançailles.
4. Si l’on est certain que les parents du préposé ne tiennent pas leurs promesses et que l’autre parti annulerait le mariage à cause de cela, il est permis d’en faire part.
5. Il y a encore de nombreux détails. Pour être certain de ne pas transgresser d’interdictions, il est vivement conseillé d’être en contact avec un Rav comptent.
Vous écrivez :
"D'après ce que j'ai étudié, on est dans l'obligation de dire au 'Hatan ou à la Kalla que celui ou celle qu'on lui a proposé possède tel mauvais trait de caractère, tant que le couple n'est pas engagé de façon irréversible dans le mariage."
Réponse :
Si l'on est certain qu'il s'agit d'un mauvais trait de caractère, profondément ancré dans la personnalité du préposé, il n'est pas interdit d'en faire part. Mais il y a de nombreux détails à ce sujet.
Vous écrivez :
"Finalement, il me semble positif que la belle-mère sache qui sera la future femme de son fils."
Réponse :
Ceci est vrai. Mais, malheureusement, de nos jours, de nombreuses belle-mères sont à l'origine de sérieux problèmes au sein du foyer de leurs enfants.
Elles s'impliquent d'une manière trop lourde et ne laissent pas aux jeunes couples le temps d'évoluer naturellement.
Vous concluez :
"Par contre il reste déplorable que deux juives parlent dans un but seulement destructif."
Réponse :
Ceci est absolument vrai.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.