Chalom,
Pour les pharmacies appartenant à un juif et ne vendant par le 'Hamets, par exemple les sirops, pastilles sucrées etc., comment fait-on ?
Merci.
Bonjour,
1. Comme vous le sous-entendez, [presque] tous les médicaments ayant appartenu à des juifs et n'ayant pas été vendus durant Pessa'h sont permis à la "consommation", après Pessa'h.
Voir Halakha Chel Pessa'h, volume 1, page 242, Halakha 9.
2. Cependant, en ce qui concerne les sirops ayant un bon goût et les [bonnes] pastilles à sucer, il faut connaître leur composition d'une manière précise afin de pouvoir apporter une réponse les concernant :
- S'il s'agit d'un danger, il est permis de les absorber [dans une telle éventualité, il est bien de les utiliser sans en faire une "acquisition", en les considérant Hefker [avant l'heure limite de l'interdiction du 'Hamets, la veille de Pessa'h] ou en les incluant dans le contrat de vente et lors de l'utilisation, on pensera ne pas vouloir en faire l'acquisition].
Voir Halakha Chel Pessa'h, volume 1, page 242, Halakha 9 et Véaléhou Litroufa, page 160, Halakha 5.
- S'il ne s'agit pas d'un danger, voici les règles [essentielles] à connaître :
A. Si l'interdiction de les posséder durant Pessa'h est d’ordre Toraïque [Mine Hatorah], il est interdit de les absorber après Pessa'h,
B. Si l'interdiction de les posséder durant Pessa'h est d’ordre Rabbinique [Midérabbanane] - Éloigner un risque de consommation : dans la plupart des cas, on peut adopter une attitude permissive.
C. Si l'interdiction de les posséder durant Pessa'h est d’ordre Rabbinique [Midérabbanane] - Interdiction de posséder le produit : il faut adopter une attitude rigoureuse.
Voir Halakha Chel Pessa'h, volume 1, page 242, Halakha 4, 5 et 7 et Véaléhou Litroufa, page 162, Halakha 7.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.