Bonjour,
Quelle est la gravité pour un juif de manger non-Cachère ?
Merci à vous, et bonne journée.
Bonjour,
Le fait même de manger non-Cachère est une grave interdiction, car cela constitue une transgression de l'ordre donné par le Maître du monde.
Il n'y a rien de plus grave !!!
Tous nos maîtres insistent sur le fait que les interdictions de la Torah émanent de considérations purement spirituelles et ne sont pas fondées sur des considérations de santé ou d'hygiène.
Si tel était le cas, nous réduirions la Torah à n'être plus qu'un guide de diététique.
Puisque vous faites partie des habitués de Torah-Box, vous méritez une petite perle.
Il est possible de constater que les nations non-juives, en dépit de leur consommation de porc, d'insectes, et autres animaux impurs, jouissent de force et d'une bonne santé.
Les lois de notre Torah, plutôt que d'avoir pour but la santé du corps, visent à maintenir celle de l'âme.
La Torah nous interdit la consommation de certains aliments, car ils portent atteinte à la pureté de l'âme en la souillant et la contaminant spirituellement.
Rachi dit : "Notre mission est de s'attacher à la source de vie spirituelle, il faut, donc, s'abstenir de consommer tout ce que la Sagesse Divine considère comme un obstacle à cette mission". Voir Rachi sur Vayikra, chapitre 11, verset 2.
La Torah nous dit que c'est afin de devenir saint qu'il faut consommer des aliments Cachères.
En ignorant toutes ces lois, la personne s'entoure peu à peu d'une cloison lui barrant tout accès à la sainteté et l'empêchant de la percevoir. Pire : la consommation d'aliments non Cachères la rend incapable d'être consciente de cet éloignement. Toute sensibilité est perdue.
C'est la raison pour laquelle, on doit également empêcher les enfants de consommer des aliments interdits. Voir Choul'han 'Aroukh-Yoré Déa, chapitre 81, Halakha 7.
Cette réponse reprend succinctement des idées mentionnées dans Le 'Houmach édité aux éditions Artscroll, pages 635-636 et le Midrash raconte, Vayikra, page 134.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.