La bénédiction de Chéhakol sur un solide acquitte-t-elle un liquide ?

Chalom

Si le poulet et l’eau étaient devant vous au moment de la Brakha, vous n’aurez pas besoin de la refaire (Choul'han Aroukh chap. 206, par. 5).

Si l’eau n’était pas devant vous et que vous aviez l’intention de boire, vous ne referez pas non plus la Brakha (Choul'han Aroukh chap. 206, par. 5).

Si l’eau n’était pas devant vous, et que vous avez fait la Brakha sans intention précise, pour les Séfaradim, bien que les avis divergent sur le sujet, on ne refera pas la Brakha (Halakha Broura page 345).

Pour les Ashkénazim, le Michna Broura (chap. 206, alinéa 21) tranche que si on a fini le poulet, qu’on a fait la Brakha sans intention précise, et qu’on veut boire de l’eau (qui est une autre sorte de Chéhakol), on refera la Brakha.

Par contre, s'il reste du poulet, ou qu’on veut en remanger, cela ne sera pas nécessaire.

Dans tous les cas, il est conseillé avant de faire la Brakha sur tout aliment, de penser à acquitter tout ce qu’il y a de la même bénédiction dans la maison (Piské Techouvot page 745).