Bonjour,
Je viens d'étudier une Sougia dans Ketouvot qui dit que si une femme proclame qu'elle est mariée et ensuite dit qu'en réalité elle ne l'est pas, alors elle est crue à condition qu'elle est une "Amtala" (une bonne excuse).
Le problème c'est qu'en faisant cela on devrait transgressé un Lav, et d'après certains aussi un 'Assé de la Torah qui est "Midavar Chékèr Tir'hak" (s'éloigner du mensonge).
La Guémara sur place ne dit pas que ce n'est pas un bon comportement, et dit que c'est permis.
En d'autres thermes, comment concilier l'autorisation de "Atmala" avec "Midavar Chékèr Tir'hak" ?
Merci.
Bonjour,
1. Apparemment, le passage de la Guémara auquel vous faites allusion se trouve dans Kétouvot 22a.
Lorsque la femme disait à son entourage qu'elle était mariée [ce qui n'était pas exact], c'était uniquement pour éviter qu'on ne l'importune. De nombreux hommes voulaient se marier avec elle et il n'y en avait aucun qui lui correspondait.
C'est uniquement lorsqu'un homme de son rang s'est présenté et qu'elle accepta de se marier avec lui que son affirmation fut contredite.
Elle expliqua alors qu'elle n'avait pas dit la vérité uniquement pour éviter qu'on ne la dérange.
2. Vous écrivez : "La Guémara sur place ne dit pas que ce n'est pas un bon comportement, et dit que c'est permis."
La Guémara ne dit pas qu'un tel agissement est permis.
Elle affirme, tout simplement, d'une manière sous-entendue, que son argument-explication est acceptable et que sa manière de faire est absolument compréhensible.
3. Il va sans dire que si elle pouvait éviter le dérangement qu'elle craignait en ne fournissant pas un renseignement inexact, il aurait fallu le faire.
4. Ce passage de la Guémara, ne traite pas des lois du mensonge. Pour cela il y a des Souguiot appropriées.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.