Bonjour Rav,
Quels sont les engagements du mari après le mariage qui figurent dans la Kétouba ?
Chalom,
Dans la Kétouba, le mari s’est engagé sur 10 points : nourrir son épouse et sa maisonnée, l’habiller, avoir des relations intimes avec elle, payer une somme minimale en cas de divorce, la racheter (si elle est prisonnière), l’enterrer.
Elle peut habiter chez lui après son décès, se nourrir en profitant de ses biens, les filles de sa femme sont prises en charge sur le compte de ses biens jusqu’à leurs épousailles, ses fils (ceux que cette femme a eu avec son défunt mari) héritent du bénéfice des obligations financières et matérielles inscrites dans la Kétouba ; ils prennent de manière prioritaire ce qui revenait à leur mère, partageant ensuite ce qui peut rester à partager, avec les autres frères du même père.[1]
[1] Certains mentionnent sur la Kétouba ce que la Kala a amené en dot, ou ce qu’elle a introduit dans le capital familial de ses propres deniers. En Erets Israël, selon la formulation Sfard (d’origine polonaise), on ajoute dans la Kétouba les points suivants : le mari n’aura pas le droit de prendre une autre femme en même temps que celle à laquelle il donne la Kétouba, sans l’accord d’un Beth Din ; il n’aura pas le droit de vendre un de ses biens sans son plein accord ; il ne l’incitera pas à renoncer à tout ou partie des droits inscrits dans la Kétouba ; et enfin, il ne quittera pas Erets Israël sans sa permission ni son accord.
On retrouve ces formulations dans « Cha’ar Haméfaked » (p.33), « Nahar Mitsraïm » (p.292) ; on ajoute également l’engagement suivant : le mari ne pourra se séparer de son épouse qu’avec son accord, et sa volonté.