Chalom Rav,
Apres l'office, parfois il y a une personne en retard qui n'a pas écouté la Kédoucha qui la récite. Est-ce permis d'agir ainsi ?
Si oui, si je suis assis, à quel moment me lever pour y répondre ? Dois-je faire 3 pas en avant ?
Merci Rav, Chabbath Chalom.
Bonjour,
Vous écrivez : "Apres l'office, parfois il y a une personne en retard qui n'a pas écouté la Kédoucha qui la récite. Est-ce permis d'agir ainsi ?" Réponse : OUI.
Vous n'avez l'obligation de vous lever qu'à partir du moment où vous répondrez à la Kédoucha.
Il n'est pas nécessaire d'être debout depuis le début de la prière de la personne en question, ni de faire trois pas en avant.
L'obligation d'être debout et d'avoir les pieds joints durant la Kédoucha est mentionnée à deux reprises dans le Choul'han 'Aroukh : chapitre 95, Halakha 4 et chapitre 125, Halakha 2.
Selon l'avis de nombreux décisionnaires, la Kédoucha s'achève après avoir dit le "Amen" suivant la Brakha "Ha-èl Hakadoch". Donc, c'est uniquement après avoir dit ce "Amen" qu'il est possible de séparer les pieds et de s'asseoir. Voir Kaf Ha'Haïm chapitre 95, passage 16 et 'Aroukh Hachoul'han chapitre 95, fin de la Halakha 5.
Selon le Rav Ovadia Yossef également, dans Yé'havé Da'at, volume 5, question 11, il ne faut pas s'asseoir avant que l'officiant ait prononcé la Brakha "Ha-èl Hakadoch".
Apparemment, il ne mentionne pas le fait d'avoir encore les pieds joints, mais je ne pense pas qu'il s'opposerait aux conclusions mentionnées dans les références précitées.
Il va sans dire qu'en cas de difficulté, il est permis de s'asseoir dès que l'on a prononcé le Passouk "Yimlokh...".
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.