Bonjour Rav,
J'ai lu qu'il faut avoir des Kavanot spéciales lors des 3 premières bénédictions de la 'Amida, quelles sont-elles ?
Si nous ne pensons pas à ces Kavanot, mais simplement à la traduction du texte, cela discrédite-t-il notre 'Amida ?
Merci.
Bonjour,
1. La Kavana dont il s'agit est uniquement le sens simple de chaque expression.
2. Pour cela, il est indispensable de se référer à un livre sur les prières, car parfois la traduction n'est pas très significative. Exemple : La traduction de [Hael] Hagadol est grand. Mais le sens de cette louange est bien plus riche.
3. La lecture doit se faire lentement et sans hâte.
4. Il va sans dire qu'il est vivement conseillé de développer davantage la Kavana.
5. Deux exemples :
Baroukh Ata - En prononçant le mot Ata - Toi, on doit être envahi du sentiment de proximité avec Hachem. On dit Ata [Toi] - Il est face à nous... Se rendons-nous compte vraiment de la portée de ce mot ?
Maguèn Avraham - Qui protège Avraham [notre père]. Nous mentionnons Avraham Avinou afin de rappeler ses immenses mérites qui peuvent nous être bénéfiques et parfois, même, indispensables, pour l'obtention de ce que nous formulerons dans la suite de la prière.
Bien ! Mais cela ne s'arrête pas là.
Que faisons-nous pour lui ressembler ? Va-t-on se suffire de la mention de ses mérites ou va-t-on désirer lui ressembler ?
Réponse :
Si nous désirons une protection [Maguèn] semblable à celle de notre père Avraham, nous devons faire tous les efforts pour lui ressembler.
Si nous désirons bénéficier d'une affection divine semblable à celle qu'il a méritée, suivons le chemin qu'il nous a tracé.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.