Bonjour,
Je suis Cohen et je dois rencontrer une fille dont le nom de famille est Haddad. On m’a dit de vérifier correctement car il parait que les filles Haddad ne sont pas permises aux Cohanim.
De quoi s’agit-il ? Je n’ai jamais entendu une telle chose !
Bonjour,
En effet, il ne s’agit pas d’une rumeur infondée.
A Djerba [Tunisie], il y avait deux communautés. Celle du grand quartier [‘Hara Kbeira] et celle du petit quartier [‘Hara Zréra]. Dans la communauté du petit quartier, il y avait un certain Meïr Cohen ayant contracté un mariage avec une femme divorcée [ce qui est interdit].
Les filles, les petites-filles, les arrière-petites-filles Haddad, etc. sont, dans certains cas, interdites aux Cohanim à l’infini. Elles ont le statut de ‘Hallal. Pour ne pas oublier cette interdiction, leur nom de famille a été modifié pour devenir ‘Haddad [semblable à ‘Hallal]. Voir ici : https://www.torah-box.com/question/cohen-marie-avec-une-femme-interdite_2243.html
En 5717, Rav Ovadia Yossef annula un tel mariage.
Les filles ‘Haddad issues des familles provenant du grand quartier sont absolument permises.
Voir Néfech ‘Haya [Rav Réphaël Kadir Saban], volume 1, réponse 8 [page 222], Or Torah, ‘Hechvan 5775, volume 569, pages 218-225 et page 248, Vaya’an Chmouel, volume 17, année 5774, chapitres 38-39.
PRATIQUEMENT :
Bien entendu, aujourd'hui, il n'est pas possible de vérifier l'origine de chaque jeune fille si ce n'est dans certains cas mais dans le cadre des réponses rédigées sur le site, il n’est pas possible de trancher une telle question. Veuillez consulter Vaya’an Chmouel, volume 17, année 5774, chapitres 38-39 ou vous tourner vers le tribunal rabbinique de votre entourage.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.