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Je souffre de mes mauvais choix, est-ce une réparation ?

Rédigé le Mardi 2 Août 2016
La question de Hana P.

Bonjour à l'équipe Torah-Box, et merci pour toutes vos actions.

Lorsque l'on fait des mauvais choix, le fait de souffrir à cause de ces mauvaises décisions est-il une forme de réparation ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40331 réponses

Bonjour,

Votre question est la suivante :

« Lorsque l'on fait des mauvais choix, le fait de souffrir à cause de ces mauvaises décisions est-il une forme de réparation ? »

Réponse :

Oui. Cela est mentionné à plusieurs reprises dans les Midrashim, le Talmud et les écrits de nos maîtres.

Les épreuves, les difficultés, les soucis, les obstacles, les peines, les problèmes, les contrariétés, et toutes les situations difficiles [les « Yissourim »] ont pour but d’amener vers une amélioration.

Ceci est mentionné dans le Talmud Chabbath 55a.

Rabbi Moché ‘Haïm Luzzato - le Ram’hal - parle d’épreuves qui ont pour but de réveiller l’homme à la Téchouva.

Voir Dérekh Hachem, partie 2, chapitre 3, passage 5.

Il y a d’autres catégories d’épreuves : Voir Talmud Brakhot 5a, édition Schottensteïn, note 24 et Brakhot 7a, note 41 ainsi que Talmud Erkhine 16b, note 54.

La définition des « problèmes » et des « épreuves » - Yissourim - se trouve dans le Talmud Erkhine 16b dans les six dernières lignes de la page.

Il ressort de ce que nous dévoilent nos Sages, les ‘Hakhamim :

La moindre contrariété est considérée comme une épreuve.

Deux exemples, qui aujourd’hui sont assez courants :

1. Acheter un habit et s’apercevoir par la suite qu’il ne convient pas. Il faut l’échanger.

2. On cherche de la monnaie pour payer quoi que ce soit, sans trouver de suite.

3. Il en est de même pour toute autre contrariété.

Comment éviter de faire un mauvais choix ?

Pour éviter de faire des mauvais choix, il est indispensable d’étudier et de s’instruire.

L’étude de la Torah est comparée à la lumière.

Voir : Michlé, chapitre 4, verset 18 et chapitre 23, verset 23, Téhilim 119, verset 105, Talmud Méguila 16b, etc.

Dans l’obscurité, il n’est pas possible d’avancer car les risques encourus sont importants.

Il suffit d’une source lumineuse afin de pouvoir avancer sans aucun scrupule.

Plus la source lumineuse est puissante, plus les doutes disparaîtront.

Il en est de même pour l’étude :

Plus l’on étudiera, plus l’on ressentira la nature et la gravité de chaque action.

Amalek a livré la guerre à nos ancêtres dans le désert car ils cessèrent d’étudier.

Nos maîtres expliquent que, dans ce monde, le but d’Amalek est de diminuer notre ardeur à étudier, car, sans étude, le doute s’installe.

Lorsque le doute s’installe, le chemin en direction de la faute est très court.

La valeur numérique d’Amalek [עמלק] est 240.

La valeur numérique du mot doute - Safèk [ספק] est également 240.

Mais lorsque la vision des choses est claire, il ne peut pas y avoir de fautes.

A la sortie d’Egypte, certains de nos ancêtres ont sauté dans la mer lorsque les égyptiens les poursuivirent : ils étaient tellement convaincus qu’Hachem allait les sauver qu’ils n’hésitèrent pas un seul instant.

Voilà pourquoi, l’étude de la Torah est La Mitsva la plus importante : « Vétalmoud Torah Kénéguèd Koulam ». Talmud Chabbath 127a.

Il va sans dire que la prière pour voir clair est également indispensable, car, sans l’aide d’Hachem, on ne peut rien espérer. Voir Téhilim 24, versets 4-5, Téhilim 119 et Téhilim 127.

Il y a sept raisons pour lesquelles un être humain peut connaître des Yissourim.

Voir Gam Zou Létova, page 134.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Dérekh Hachem, Gam Zou Létova.
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