Bonjour,
Il peut arriver que l'on ne veuille vraiment pas prêter (une somme, un objet) à quelqu'un, parce que l'on sait (d'expériences malheureuses précédentes) qu'il ne remboursera pas, ou très difficilement.
Peut-on lui donner le vrai motif de notre refus ou est-il permis de mentir ?
Bonjour,
1. Il ne faut pas dire le vrai motif car cela risque fortement de le blesser.
2. Il est interdit de dire : « Je n’ai pas d’argent ». Séfer ‘Hassidim, passage 426, Maguène Avraham sur Choul'han ‘Aroukh, chapitre 156 et Niv Sefatayim [édition 5771], pages 28-30.
3. Il est écrit dans certains ouvrages que le ‘Hafets ‘Haïm a écrit un contrat dans lequel il donnait tout ce qui lui appartenait à une personne en qui il avait confiance, car il ne voulait pas transgresser d’interdit en refusant un prêt à certaines personnes et en disant : « Je n’ai pas d’argent [à prêter] ». Niv Sefatayim [édition 5771], page 29 note 22.
4. D’après certains, en cas de besoin, il est permis de prononcer une phrase ayant un double sens : « Je n’ai pas d’argent » - sous entendu - pour toi.
5. En cas de vrai besoin et si votre imagination n’est pas suffisamment fertile pour trouver de « bons arguments », il est permis de ne pas dire la vérité et prononcer la phrase suivante : « Je n’ai vraiment pas d’argent en ce moment », par exemple. Niv Sefatayim [édition 5771], pages 28-30.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.