Bonjour Rav,
Il y a plusieurs années, j'ai emprunté de l'argent pendant les vacances à une connaissance et ne lui ai pas rendu depuis.
En y pensant dernièrement, je me suis dis que je dois absolument lui rendre, même si cela date, mais personne ne semble être en mesure de savoir la somme exacte.
A-t-on le droit d'arrondir, de manière large, ce qu'on croit devoir, afin d'être sûr de s'acquitter de la dette ?
Toutefois, y a-t-il un risque que le surplus soit considéré comme des intérêts ?
Merci d'avance de me répondre dès que possible afin que je puisse procéder au remboursement.
'Hazak à vous tous.
Bonjour,
Votre première question :
« A-t-on le droit d'arrondir, de manière large, ce qu'on croit devoir, afin d'être sûr de s'acquitter de la dette ? »
Réponse :
C’est ainsi qu’il faut agir selon la Halakha; à moins que le prêteur décide [du fond du cœur] autrement. Voir ci-dessous.
Votre seconde question :
« Toutefois, y a-t-il un risque que le surplus soit considéré comme des intérêts ? »
Réponse :
Etant donné que vous avez l’intention de rendre une dette de la meilleure manière, l’interdiction de Ribit n’est pas en vigueur.
Voir ‘Hout Chani - Ribit, page 52, Témim Déim [ראב"ד], chapitre 60, Néchekh Kessef [Rav El’hanan Pérets], chapitre 4, Halakha 2 et Ribit Halakha Léma'assé, chapitre 5, Halakha 19.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.