Bonjour Rav,
J’ai trouvé en bas d'un immeuble une pochette contenant un Talith et des Téfilines pratiquement neufs.
Puis-je les garder et les faire vérifier, sachant qu’ils étaient dans un endroit pas très propre avec d’autres objets de Torah ?
Je pense que le locataire qui a repris l’appartement à Netanya est peut-être non-juif et a mis cela dehors.
Merci de votre réponse.
Chalom,
Vous avez la possibilité de faire la Mitsva de Hachavat Avéda. Il faut vous renseigner pour savoir qui était l'habitant, le chercher et lui remettre la trouvaille.
Si vous ne le trouvez pas, vous devez publier à l'endroit où vous les avez trouvés et dans les journaux locaux (dans la section "Lost and Found").
En attendant, il est possible, et même souhaitable, de les utiliser, pour faire la Mitsva de Téfilines, après les avoir vérifiés et constaté qu'ils sont Cachères selon la Halakha.
Ne les vendez pas, même si vous avez l'intention de donner l'argent à son propriétaire, parce qu'ils sont importants pour son propriétaire.
En effet, dans la Guémara Baba Métsia 29b, il est écrit : "Chmouel dit : Celui qui trouve des Téfilines sur le marché a le droit de les acheter pour lui-même, mettre l'argent de côté, et ensuite, il peut les utiliser immédiatement", et Abayé dit que la raison est que les Téfilines sont un objet accessible à acheter, à tout moment.
Cette Halakha est tranchée dans le Choul'han 'Aroukh 267,21. Le Séfer Méirat 'Enayim sur place précise que, dans d'autres objets, cela signifie que c'est interdit parce qu'ils sont favorisés par leur propriétaire, bien que le Chakh explique que la raison pour laquelle les Téfilines ont le droit d'être vendus et utilisés est parce qu'ils n'ont pas d'autre utilité qu'une Mitsva et qu'il est donc plus pratique pour son propriétaire qu'ils soient vendus et d'effectuer une Mitsva avec.
Ainsi, tout cela est bon pour l'époque, mais le Tsits Eli'ézer 4,9 nous enseigne que, de nos jours, il y a de très bons Sofrim et les gens donnent donc de l'importance à leurs Téfilines, qui sont choisis au détail près, et il est donc interdit de les vendre. Par contre, afin de craindre les parole du Chakh, il faut les utiliser pour faire des Mitsvot.
Kol Touv.