Bonjour Rav,
Lorsqu'on transgresse Chabbath pour sauver la vie d'une personne qu'on estimait en danger, et qu'au final, il s'avère que notre geste n'était pas nécessaire, est-ce que le fait d'avoir agi ainsi nécessite une expiation ?
Si la réponse à cette question est négative, alors je ne comprends pas, car j'ai entendu que lorsqu'un bébé naît pendant Chabbath, il devra mourir également un Chabbath car on a dû transgresser ce saint jour pour lui... Pourtant, ce n'est pas de sa faute.
Merci de vos éclaircissements.
Chalom Ouvrakha,
Il est permis de profaner le Chabbath même en cas de doute de danger de mort, et, même si a posteriori il s'avère que la personne n'était pas en danger, puisque nous n'étions pas en mesure de le savoir a priori, aucune faute n'a été faite.
En effet, le bébé n'est pas fautif du fait qu'on a du profané le Chabbath pour le mettre au monde, mais il doit cependant réparer la chose. La notion de réparation n'implique pas forcément la culpabilité, mais plutôt l'accomplissement total d'une mission qui vient s'inscrire dans le processus du but de la création consistant à sanctifier le Nom de D.ieu ici-bas.
Dans cette mesure, vous pouvez comprendre que, même s'il n'y a pas eu de faute, il peut cependant y avoir un manque à compléter dans l'ensemble du projet Divin.
Kol Touv.