Bonjour Rav,
Mon mari dépose souvent beaucoup de papiers sur la bibliothèque (papier de banque, du Collel, etc.).
Voulant ranger la bibliothèque rapidement, j'ai jeté beaucoup de choses, ne sachant que faire avec.
Parmi ce que j'ai jeté, se trouvait un parchemin de Mézouza dans un petit sac. Pensant qu'il s'agissait d'un papier du Collel, je l'ai jeté.
Je regrette tellement mon acte, je me sens tellement mal...
Quel est le processus de Téchouva à faire ?
Merci de votre réponse.
Bonjour,
Tout d'abord, il est important pour votre mari et vous-même de tirer une leçon de cet acte commis "Béchoguèg" (par inadvertance), qui consiste à ne jamais laisser traîner une Mézouza ou un parchemin (de Téfilines, par exemple) qui est censé être amené à la Guéniza (ou à être vérifié) dans un endroit qui n’est pas digne de respect et protégé (voir Kol Ya’acov chapitre 276,12 remarque 82 afin que le nom d’Hachem ne risque pas de s’abîmer ; la raison est également valable lorsque ce n’est pas pour être amené à la Gueniza).
Pour répondre à votre question, il faudrait prendre sur vous (dans la prière de Min'ha de la veille) de jeûner une journée entière, du lever du jour jusqu'à la sortie des étoiles.
Si cela n’est pas possible pour vous pour une raison de santé par exemple, vous donnerez à la Tsédaka, selon la monnaie de votre pays, 18 x 26 (qui correspond à la valeur numérique du nom d’Hachem), soit un total de 468 shékels ou euros (voir Yériots Chlomo volume 4, chapitre 1,8).
Le Rav Chlomo Moualem dit qu’il faut aussi offrir une Mézouza Méhoudérèt à une maison qui n’en a pas.
Qu’Hachem accepte notre Téchouva et que, très prochainement, nous assistions à la Guéoula (délivrance).
Kol Touv.
