Chalom,
Il m’est arrivé de faire une bénédiction sur un aliment pour finalement ne pas le consommer.
Que se passe-t-il dans ce cas-là ? La Brakha est-elle encore valable si on consomme l’aliment après ou faut-il la refaire ?
Toda Rabba.
Bonjour,
Apparemment, vous avez parlé après avoir terminé la récitation de la Brakha.
1. Il fallait gouter une partie de l’aliment afin que la Brakha n’ait pas été récitée en vain.
2. Si, par la suite, vous décidez de consommer l’aliment : étant donné que vous avez parlé entre la fin de la Brakha et la consommation de l’aliment, vous avez l’obligation de la réciter, de nouveau.
Cependant, si vous n’avez pas parlé mais qu’un long silence a séparé la fin de la Brakha de la consommation, il n’est pas nécessaire de la réciter de nouveau.
Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 206, Halakha 3 et Michna Broura, passage 12.
3. Vous écrivez : « Il m’est arrivé de faire une bénédiction sur un aliment pour finalement ne pas le consommer. »
Si vous avez décidé, d’une manière ferme et déterminée, de ne pas consommer l’aliment après avoir terminé la récitation de la Brakha - ce qu’il ne faut jamais faire - et que par la suite, vous décidez de le consommer, il faudra réciter la Brakha au préalable.
Un détail intéressant
Durant les jours de jeûne, excepté le 9 Av, Yom Kippour et le jeûne individuel, si une personne récite la Brakha pour consommer un aliment et se souvient que c’est un jour de jeûne :
D’après certains décisionnaires, il est permis de consommer une petite partie de l’aliment [moins de 30 grammes] pour éviter d’avoir récité une Brakha en vain.
Voir Cha’aré Techouva, passage 1 sur Choul'han ‘Aroukh, chapitre 568, Yabia Omer, volume 2, Yoré Déa, réponse 5 et d’autres détails dans Pisské Techouvot, chapitre 568, passage 2.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
