Bonjour Rav,
Je vais enfin recevoir mon Guèt après des années d’attente et après avoir enduré des souffrances morales et physiques.
Devrais-je réciter la Brakha Chéhé’héyanou ?
Merci pour la réponse et merci Hachem pour Torah-Box !
Bonjour,
1. Bien qu’il s’agisse d’une nouvelle vous envahissant de joie, il ne sera pas possible de réciter la Brakha Chéhé’héyanou, car elle n’a pas été instaurée pour un malheur dont on a été épargné.
2. D’ailleurs, le prisonnier ne récite pas la Brakha en question, le jour de sa libération.
3. D’autre part, il n’est pas possible de réciter la Brakha Chéhé’héyanou alors que des « larmes » sont versées ici et là.
Voir Talmud, Guitin 90b, Choul'han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 119, Halakha 3, ‘Alénou Léchabéa’h, volume Vayikra, fin du livre, réponse 74.
4. Si, le jour du Guèt, vous ressentez une joie sans pareille, vous pourrez réciter la Brakha Chéhé’héyanou en pensée, sans bouger les lèvres.
Voir Rambam, Hilkhot Brakhot, chapitre 1, fin de la Halakha 7.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.