Bonjour Rav,
Si, dans la 'Amida, quelqu'un a dit "Barekhénou" au lieu de dire "Barèkh 'Alénou", que doit-il faire ?
Et, inversement, si, toujours dans la 'Amida, quelqu'un a dit "Barèkh 'Alénou" au lieu de dire "Barekhénou", que doit-il faire ?
Je vous remercie pour votre travail.
Bonjour,
En été, on dit "Barékhénou" à partir de 'Arvit à la sortie de la première fête de Pessa'h jusqu’au 7 ‘Hechvan [non inclus]. En dehors d’Israël : en général, jusqu’à la nuit du 4 au 5 décembre.
Les Ashkénazes récitent le même passage en été et en hiver. Mais en été, il faut intercaler les mots « Vétène Bérakha », au lieu des mots « Vétène Tal Oumatar » dits en hiver.
1. Si l’on a commencé "Barekh 'Alénou" au lieu de "Barékhénou" et qu’on s’en aperçoit au milieu du passage, on s’arrête de suite et l’on reprend depuis le début de "Barékhénou". Si on s’aperçoit de son erreur, de suite après avoir dit « Barekh 'Alénou Ado-nay Elo'hénou Eté Hachana Hazote », on poursuit en disant : « Ouvarékhénou Békhol Ma'assé Yadénou, Ouvarekh Chénaténou Bétalélé Ratsone etc. »
2. Si l’on a dit "Barekh 'Alénou" au lieu de "Barékhénou" et que l’on s’en aperçoit avant d’avoir terminé la Brakha, on s’arrête de suite et on reprend à "Barékhénou".
3. Si on s’en aperçoit de suite après avoir prononcé le nom d’Hachem mais avant d’avoir terminé la Brakha finale, on poursuit en disant « Lamédéni ‘Houkékha » et on reprend à "Barékhénou".
4. Si on s’en aperçoit de suite après avoir terminé la Brakha ; on attend quelques secondes et on reprend depuis "Barékhénou".
5. Si on s’en aperçoit plus tard, dans la 'Amida, on reprend depuis "Barékhénou".
6. Si on s’en aperçoit après avoir dit le dernier « Yihyou Lératson Imré Fi … », on reprend depuis le début de la 'Amida; même si l’on n’a pas fait les trois pas en arrière.
7. En cas de doute, si l’on a terminé la 'Amida : durant les trente jours qui suivent le moment où l’on commence à dire "Barékhénou" : on reprend la 'Amida.
8. Entre le dernier jour de Souccot et le 7 ‘Hechvan, si l’on a dit "Barekh 'Alénou" au lieu de "Barékhénou" et que l’on a terminé la 'Amida, on ne devrait pas la réciter à nouveau. Cependant, il est conseillé de réciter à nouveau la 'Amida et dire auparavant : « Si j’ai l’obligation de répéter la 'Amida, je le fais pour m’acquitter de mon devoir ; sinon, que ce soit à titre d’offrande volontaire ».
9. En dehors d’Israël, entre le 7 ‘Hechvan et la nuit du 4 au 5 décembre, si l’on a dit "Barekh 'Alénou" au lieu de "Barékhénou", on ne se reprend pas.
En hiver, on dit "Barekh 'Alénou" - En Israël : depuis la nuit du 7 ‘Hechvan jusqu’à Min’ha de la veille de Pessa'h. En dehors d’Israël : en général, depuis la nuit du 4 au 5 décembre jusqu’à Min’ha de la veille de Pessa'h, incluse.
Les Ashkénazes récitent le même passage en été et en hiver. Mais en hiver, il faut intercaler les mots « Vétène Tal Oumatar » au lieu des mots « Vétène Bérakha » dits en été.
1. Si l’on a dit les mots « Barékhénou Ado-nay Elo-hénou » et qu’on s’aperçoit de son erreur à cet endroit, on poursuit de suite en disant « Ouvarekh 'Alénou Eté Hachana Hazot etc. » afin de ne pas prononcer une fois de plus le nom d’Hachem, inutilement.
2. Si on a commencé "Barékhénou" au lieu de "Barekh 'Alénou" et qu’on s’en aperçoit au milieu du passage ; on s’arrête de suite et l’on reprend depuis le début de "Barekh 'Alénou".
3. Si on s’en aperçoit de suite après avoir dit « Baroukh Ata » avant d’avoir prononcé le nom d’Hachem, on s’arrête de suite et on reprend à "Barekh 'Alénou".
Certains décisionnaires Ashkénazes disent qu’il suffit de recommencer depuis « Vétène Tal Oumatar Livrakha » et poursuivre.
4. Si on s’en aperçoit de suite après avoir prononcé le nom d’Hachem mais avant d’avoir terminé la Brakha finale, on poursuit en disant « Lamédéni ‘Houkékha » et on reprend à "Barekh 'Alénou".
5. Si on s’en aperçoit de suite après avoir terminé la Brakha, mais avant d’avoir commencé « Téka' Béchofar Gadol », on dit : « Vétène Tal Oumatar Livrakha » et l’on poursuit la 'Amida à partir de « Téka Béchofar Gadol ». Voir Pisské Techouvot, chapitre 117, passage 6, note 49.
D’après certains décisionnaires Ashkénazes, il est préférable de rajouter « Vétène Tal Oumatar Livrakha » dans « Chéma' Kolénou ». Voir Pisské Techouvot, chapitre 117, passage 6, note 50.
6. Si on s’en aperçoit après avoir commencé « Téka' Béchofar Gadol », on poursuit la 'Amida jusqu’à « Chéma' Kolénou » et dans ce passage, après les mots « ‘Honénou Vaanénou Ouchma' Téfilaténou », on dit : « Vétène Tal Oumatar Livrakha » et l’on poursuit « Ki Ata Chomé'a etc. ».
7. Si on s’aperçoit de son omission après avoir dit le nom d’Hachem de la Brakha finale de « Chéma' Kolénou » mais avant d’avoir dit « Chomé'a Téfila », on ajoute les mots « Lamédéni ‘Houkékha » et on reprend depuis le début de « Chéma' Kolénou » pour ajouter « Vétène Tal Oumatar Livrakha » après les mots « ‘Honénou Vaanénou Ouchma' Téfilaténou ».
8. Si on s’aperçoit de son omission après avoir dit « Chomé'a Téfila » mais avant d’avoir dit « Rétsé », on dit à cet endroit « Vétène Tal Oumatar Livrakha » et on poursuit la 'Amida à partir de « Rétsé ».
9. Si on s’aperçoit de son omission après avoir commencé « Rétsé », ou plus tard, on reprend depuis « Barekh 'Alénou ».
10. Si on s’aperçoit de son omission après avoir dit le dernier « Yihyou Lératson Imré Fi … », on reprend depuis le début de la 'Amida, même si l’on n’a pas fait les trois pas en arrière.
11. En cas de doute, si l’on a terminé la 'Amida : durant les trente jours qui suivent le moment où l’on commence à dire "Barekh 'Alénou" : on reprend la 'Amida.
Qu’Hachem te protège et te bénisse.