Bonjour,
Si on boit par exemple du vin provenant de France et un autre provenant d'Israël, l'un à la suite de l'autre, lors de la bénédiction finale, la partie destinée au vin d'Israël acquitte-t-elle l'autre vin ?
Est-ce le même principe pour un cas de gâteau, ou des 7 fruits d'Israël ?
En vous remerciant par avance.
Cordialement.
Bonjour,
1. Très belle question !
2. Si vous avez consommé une quantité de produits en provenance d’autres pays - que ce soit du vin [au moins 8.6 cl], ou l’un des 5 fruits [au moins 30 grammes] - vous pouvez mentionner uniquement « Vé'al Peri Haguéfène » ou « Vé'al Hapérot », même si vous avez consommé d’autres produits en provenance d’Israël.
3. D’après certains, il faut mentionner « Vé'al Péri Gafna » ou « Vé'al Pérotéha » et selon d’autres, il faudrait peut-être, mentionner les deux parties de la Brakha « ‘Al Pérotéha Vé’al Hapérot ».
Ktsot Hachoul’han [Rav Avraham 'Haïm Naé], chapitre 60, Halakha 2, note 5, Pisské Techouvot, chapitre 208, passage 15, Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 208, passage 53, fin de la note 48 [cas semblable].
4. La majeure partie du blé commercialisé en Israël [plus de 65 %] est importée. Donc, il est préférable de ne jamais dire « ‘Al Mi’hyéta » après avoir consommé des gâteaux ou des pâtes.
5. Si vous avez consommé 15 grammes des 5 fruits en provenance d’Israël et 15 grammes des 5 fruits en provenance d’autres pays, vous direz « Vé'al Hapérot ». Voir Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 208, passage 53, fin de la note 48 [cas semblable].
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.