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J'ai beaucoup de peine de ne plus pouvoir donner le Ma'asser !

Rédigé le Dimanche 11 Juillet 2021
La question de Anonyme

Bonjour,

Je suis vraiment très partagée en ce moment parce que jusqu'à aujourd'hui, nous avions des revenus confortables qui nous permettaient de donner le Ma'asser, et aujourd'hui, nos revenus ont diminué. Malgré cela, je n'ai pas voulu réduire les dons et au final, je vois qu'à la fin du mois, il me manque une somme importante pour boucler le mois.

Nous avons quelques économies (vraiment pas énormes) pour la Bar Mitsva de notre fils en octobre.

Je ne sais plus quoi faire...

Est-ce que je dois continuer à manger mes maigres économies pour honorer mes promesses de dons en espérant un miracle ou est-ce que je dois me soustraire à les réduire ?

Sachez que j'ai vraiment très mal au cœur de constater cela, parce que j'étais vraiment heureuse de soutenir le monde de la Torah. Je prie sans cesse Hachem pour qu'Il me permette de donner toujours plus... Sans réponse pour le moment...

Que faire ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Dans votre situation vous n'avez aucune obligation de donner le Ma'asser.

Même les sommes promises ne doivent pas être données, car il s'agissait d'une erreur.

Soutenir la Torah est une immense Mitsva, certes, mais votre manière - à vous - d'accomplir cette Mitsva, c'est en ayant de la peine de ne pas pouvoir l'accomplir.

Hachem considère votre peine comme le plus grand don que l'on puisse faire.

C'est à propos d'une situation comme la vôtre qu'il est dit : "Hachem considère le cœur de la personne" Talmud Sanhédrin 106b et Zohar, Parachat Terouma, page 162b.

Vous n'avez strictement rien à craindre.

La première lettre du premier mot de la Torah est le Beth [Béréchit].

La dernière lettre du dernier mot de la Torah est le Lamèd [Israël].

Ces deux lettres forment le mot Lev, le cœur.

Hachem regarde essentiellement le cœur et les pensées. C'est la leçon de toute notre Torah. Daf ‘Al Daf sur Sanhédrin 106b.

Les actions ne sont jugées que lorsqu’il est possible de les accomplir. Lorsque ce n'est pas le cas, Hachem considère nos pensées comme des actions. Talmud Brakhot 6a, Talmud Chabbath 63a, Talmud Kiddouchin 40a.

Le Midrash dit : « Les cendres d’Its’hak Avinou sont au pied du trône céleste. Chaque fois qu’Hachem les voit, Il se remplit de pitié pour Ses enfants »

Mais Its’hak n’a pas été offert, finalement ?!

De quelles cendres s’agit-il ?

Eh bien, il s’agit des BONNES PENSÉES et des BONNES INTENTIONS d’Avraham et Its’hak.

Ils ont tout fait pour faire la 'Akéda mais Hachem en a décidé autrement. Hachem CONSIDÈRE que la ‘Akéda a eu lieu.

Donc, vous n'avez rien à craindre : lorsqu'il n'est vraiment pas possible d'accomplir une Mitsva et que suite à cela, nous avons de la peine, Hachem considère que la Mitsva a été réalisée. Talmud Kiddouchine 40a.

Suffisez-vous donc de quelques pièces pour la Tsédaka. Hachem ne supportera pas de vous voir triste, Il vous enrichira pour vous voir heureuse et joyeuse. Voir Pirké Avot, chapitre 4, Michna 9.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Zohar, Daf 'Al Daf, Pirké Avot.
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