Bonjour Rav,
Est-il possible "d'inventer" notre propre Téhilim si on ressent le besoin ?
Dans ce cas, a-t-on le droit de l'écrire avec le nom de D.ieu, ou même sans l'écrire mais en le prononçant ?
Toda.
Bonjour,
Il ne faut pas prononcer le nom d'Hachem dans une prière, autre que celles que nos Sages ont rédigées.
Explications :
Il ne s'agit pas d'une interdiction absolue, mais étant donné que ce sujet fait l'objet d'une grande discussion parmi les décisionnaires, cela est à éviter.
Dans le Choul'han 'Aroukh, chapitre 583, Halakha 1, il est rapporté la coutume de réciter une prière [Yéhi Ratsone...] au moment de la consommation des "Simanim" [pomme trempée dans le miel, grenade, datte, poireau, courge, poisson, etc.].
D'après certains, il est permis d'y prononcer le nom d'Hachem. Selon d'autres, cela est à éviter.
A ce sujet, voir Rav Moché Harrari dans Mikraé Kodech-Roch Hachana, chapitre 4, note 13, fin du premier passage, Rav Avraham Friedman dans Otsar Halakhot, Moadim 1, page 44, Nité Gavriel-Roch Hachana, chapitre 29, notes 41 et 42, Pisské Techouvot, chapitre 583, passage 1.
Un petit conseil : Le Téhilim est à l'origine de la plupart de nos prières et il comprend toutes les requêtes qu'un homme peut formuler de son vivant. Voir Malbim dans son introduction au Téhilim.
Si vous utilisez un Téhilim traduit, vous vous apercevrez que toutes vos requêtes y figurent déjà.
Il est à noter que même si vous ne prononcez pas le nom d'Hachem dans une prière personnelle, et surtout par crainte d'enfreindre une interdiction [aussi petit soit-elle], vos prières seront écoutées et seront exaucées.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.