Bonjour Rav,
On dit que la tristesse provient du Yétser Hara' (mauvais penchant) et que c'est même une 'Avéra (faute).
Ne doit-on pas être triste à Ticha' Béav ?
Bonjour,
Vous avez parfaitement raison. Lorsque la tristesse mène vers la partie la plus basse du plus profond des abîmes, elle est à reléguer au second plan.
Cependant, il y a des moments dans l'année où l'on doit l'accueillir avec bienveillance pour des raisons bien précises. Par exemple, au moment de la récitation des Ta'hanounim, durant les 7 jours de deuil suivant l'enterrement de l'un des sept proches, au moment où l'on assiste au décès d'une personne, lorsque l'on se trouve face au Kotel, lorsqu'un géant de la Torah quitte ce monde, lorsqu'un Séfer Torah tombe par terre, lorsque l'on entend les paroles odieuses des opposants à D.ieu, etc.
Cette tristesse n'est absolument pas un but en soi, elle n'est qu'un moyen d'accéder à un état d'esprit menant vers une conscience de l'importance ou de la gravité de certains de nos comportements.
Vue sous cet angle, la tristesse devient incontournable, voire, une Mitsva,
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.