Bonjour Rav,
Une question concernant l'éducation des enfants et leur rapport à Hachem.
On leur a lu des histoires concernant des Rabbanim qu'Hachem a protégé grâce à leur respect du Chabbath et des Mitsvot (par exemple une histoire sur le Ben Ich 'Haï, sur Rabbi Messaoud Elfassi etc.).
Les enfants en ont retenu qu'Hachem protège ceux qui écoutent Ses Mitsvot, mais ils demandent : et si on ne fait pas les Mitsvot ? Alors Hachem ne nous protège pas ? Si j'allume la lumière pendant Chabbath, alors un chien me mordra dans la rue ?
Quelle est l'attitude à adopter ? Comment les rassurer tout en restant en accord avec ces histories des Tsaddikim ?
Merci beaucoup !
Bonjour,
Volet 1
Le "processus" que vous décrivez dans votre question est en fait l'un des treize fondements de notre religion.
Il repose sur chaque père [et chaque mère] de les inculquer à leurs enfants. Voir :
- Dévarim, chapitre 6, versets 7 et 20-21.
- Dévarim, chapitre 11, verset 19.
- Chémot, chapitre 12, verset 26.
- Chémot, chapitre 13, versets 8 et 14.
Le Maître du monde traite les hommes selon leurs propres agissements, pour le bien comme pour le mal; même si la droiture de Son jugement ne paraît pas toujours évidente tout de suite. Il y a de très nombreux exemples dans les versets de la Torah, dans le Talmud et les Midrashim.
A ce sujet, voir les références suivantes :
- Les versets de la Torah dans Vayikra, chapitre 26, versets 3-13 et chapitre 26, versets, 14-45.
- Les versets de la Torah dans Dévarim, chapitre 11, versets 13-21. Ces versets constituent, en fait, une partie de la lecture du Chéma' que nous devons lire TOUS LES JOURS. La Torah y évoque la récompense pour le respect des Mitsvot et les sanctions pour leur négligence.
- Les versets de la Torah dans Dévarim, chapitre 28, versets 1-14.
- Les versets de la Torah dans Dévarim, chapitre 28, versets 15-69.
Volet 2
Cependant, il faut savoir également que :
- Hachem se montre clément envers les hommes.
- S'ils font Téchouva, leurs fautes sont effacées.
- Logiquement, les fautes ne devraient pas disparaître, tout comme celui qui a causé un dommage à son ami, pourrait-il se dégager de son obligation de rembourser les dégâts, simplement parce qu'il regrette son geste ?!
- Hachem est patient aussi bien à l'égard du Tsaddik qu'à l'égard du méchant. Au lieu de punir le méchant immédiatement, Il lui accorde un délai pour réfléchir, s'améliorer, et faire Téchouva.
A ce sujet, voir Chémot, chapitre 34, versets 5-7.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.