Chalom Rav,
Selon le Ari zal, quel est le Tikoun (réparation) pour quelqu'un qui a mangé moins d'un Kazaït d'une viande Tréfa ?
Merci.
Chalom OuvraKha,
La règle est toujours la même : pour un interdit Toraïque, la Téchouva met en suspend, et le jeûne de Kippour conclut le pardon [voir Rambam fin de son premier chapitre de Hilkhot Téchouva].
Il est vrai que nos Sages nous rajoutent des jours de jeûne, etc. [voir Rama Ora'h 'Haïm Siman 334-26], mais, de nos jours, nous ne sommes malheureusement plus à ce niveau, et le jeûne pourrait être néfaste plutôt qu'efficace, et il sera préférable de suivre les conseils du 'Hazon Ich [Techouvot Oumikhtavim 45] qui nous écrit d'étudier dorénavant les lois avec lesquelles nous avons trébuché, par exemple si on a mangé Tarèf, on devra étudier avec labeur les textes et surtout les Halakhot de Tréfout, etc., ou organiser des cours sur la Cacheroute pour obtenir le pardon par le mérite que d'autres personnes mangent Cachère.
Aussi, le 'Hafets 'Haïm [Chmirat Halachone Cha'ar Hatevouna chapitre 2] nous rapporte au nom du Gaon de Vilna que le Ta'anit Dibour [jeûne de la parole] ou le fait de se retenir de consommer des bons plats, desserts, etc. offre le pardon avec plus d'efficacité que les jeûnes !
Nous pouvons aussi étudier les lois et les versets concernant le sacrifice expiatoire [Korban 'Hatat], comme nous l'écrit le Michna Beroura [334,80].
Si le péché a été commis sciemment, dans le cas où on veut s'appliquer aux écrits du Ari zal en commençant par jeûner 40 jours tous les lundi et jeudi, ou offrir à la Tsédaka la valeur minimale des deux repas journaliers [voir responsa du Rama Siman 37, Kovets Techouvot tome 3, Siman 71, et Iguérot Moché Ora'h 'Haïm tome 1-175].
Kol Touv.