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Il a le prénom d'une personne qui a fauté

Rédigé le Jeudi 15 Juin 2017
La question de Elie C.

Bonjour Rav,

Est-ce que le fait d'attribuer un prénom qui a été porté par une personne avant qu'elle ne réalise une faute peut vouloir dire que la personne qui recevra ce prénom sera amenée à faire une faute elle-même ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40109 réponses

Bonjour,

Il va sans dire qu’il ne faut pas attribuer un prénom tel que Essav, Lavan, Nimrod, Izével ou Chlomit, car il s’agit de personnes vraiment méchantes.

Cependant, le fait d’attribuer le prénom d’un Tsaddik ayant fait une action n’ayant pas fait plaisir à Hachem n’est en rien un problème.

Moché Rabbénou est notre maître. Il y a des millions d’enfants qui ont porté son prénom à travers les générations, bien qu’il ait réalisé une action n’ayant pas fait plaisir au Maître du monde. Voir Bamidbar, chapitre 20, verset 12.

Il en est de même pour David Hamélèkh. Voir Téhilim, chapitre 51, versets 4-6, 11.

Il en est de même pour Aharon Hacohen, le frère de Moché Rabbénou. C'était un grand Tsaddik, mais il avait également fait une action n’ayant pas fait plaisir à Hachem. Voir Dévarim, chapitre 9, verset 20 et Bamidbar, chapitre 20, verset 12.

Et pourtant…

Lorsqu'Aharon a quitté ce monde, tout le peuple le pleura. Voir Bamidbar, chapitre 20, verset 29. Alors qu'à propos de Moché Rabbénou, il est dit uniquement : "Le peuple le pleura". Voir Dévarim, chapitre 34, verset 8.

Nos Sages disent : « Car il s'était dépensé sans compter pour faire régner l'harmonie entre ceux qui se disputaient et il ne trouvait pas de repos avant de les avoir réconciliés ».

A son décès, 80 000 enfants portant le prénom "Aharon" étaient présents. Ils vinrent au monde grâce à la paix qu'il installa dans les couples où ne régnait pas une atmosphère sereine.

Voir Massékhet Kalla Rabbati, chapitre 3, Halakha 1.

Le niveau spirituel de chacun dépend essentiellement de son éducation, de la quantité de larmes versées par ses parents lors des prières à son sujet, et de l'accomplissement des Mitsvot de ses parents.

Le prénom ne joue qu'un rôle très mineur dans l'édifice de la personnalité de chacun.

Il est fortement recommandé de prier pour ses enfants durant la grossesse, et à plus forte raison après la naissance, pour qu'ils soient épargnés des mauvaises influences de notre entourage et pour qu'ils puissent mériter de ne voir que le bien.

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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