Hollywood ravagée par les flammes : Janvier 2025

Bonjour,

La Torah nous oblige à déduire un message de tout événement dramatique.

Lequel ?

Personne ne peut en être certain. Nous ne sommes pas prophètes, mais en tant que croyants, nous devons ouvrir les yeux et nous poser des questions.

48 heures avant cet incendie phénoménal ayant duré plus d’un mois, et ayant ravagé des rues entières et un quartier des plus fameux de Hollywood, il s’est passé un événement qui, pour moi, est encore plus choquant, si l'on peut s'exprimer ainsi.

Pour rappel, un incendie s'est déclaré le 7 janvier 2025 et a causé 300 milliards de dollars de pertes matérielles, des dizaines de morts et plus de 12 000 bâtiments détruits dans un pays considéré comme le plus puissant, incapable d’éteindre un feu pendant des semaines entières… Les maisons, les églises, les voitures, tout a été détruit. Le quartier Pacific Palisades, dont certaines rues ont été entièrement rasées de la carte, est habité principalement par des gens du cinéma, car il est situé juste à côté des studios : monteurs, réalisateurs, acteurs, etc.

Deux jours avant la catastrophe se tenaient les Golden Globes, cérémonie où se réunit le gratin du cinéma américain, les célébrités hollywoodiennes. C’était au Beverly Hilton Hôtel, à Los Angeles. L’événement était animé par Nikki Glaser, une comédienne et actrice apparemment en vogue.

À un moment, elle présente à l’écran un tableau de scores à mi-parcours de la cérémonie des Golden Globes 2025. Dans ce tableau, elle a souligné que Dieu a obtenu la note “0” et était au bas du tableau.

Devant les invités et des millions de téléspectateurs, elle a attribué la note “zéro” à Dieu, dans un classement ironique, en ajoutant que “Dieu n’existe pas à Los Angeles” - ce qui provoqua les rires de l’assemblée. Un autre animateur, qui, lui, avait obtenu un point de plus que Dieu, en a plaisanté en disant que ce n’était “pas étonnant dans cette ville laïque”.

En fait, elle décrivit exactement une grande partie des personnes de cette ville. On sait que là où l’argent abonde, en général, l’athéisme prospère également.

Enfin bref, peut-être ai-je mal compris le contexte. Pourquoi parler de Dieu ? Qu’a-t-il à voir avec cette cérémonie ? On n’a pas besoin de Lui ? On a tout ce qu’il faut ?

En tout cas, si c’est bien ce que je pense, lorsqu’on prend tant de soin de mentionner Dieu pour le mépriser, c’est qu’on y croit fortement. Mais en attendant, tout le monde a rigolé sur Dieu et sur l’idée même de Son existence.

L’histoire est pleine d’exemples où l’orgueil humain a défié le Créateur… et où les conséquences ont été terribles.

Le Titanic, en 1912, était présenté comme “insubmersible”. Un membre d’équipage aurait même déclaré : “Dieu, lui-même, ne pourrait pas couler ce navire.”

Quelques jours plus tard, il reposait au fond de l’Atlantique.

D’ailleurs, l’incendie a eu lieu au cours de la semaine durant laquelle nous lisons les versets de la Torah relatant les 10 plaies d’Égypte, ce moment où Dieu a fait parler de Sa puissance et a totalement anéanti l’Égypte, les USA de l’époque.

L’Égypte était une civilisation puissante, convaincue que son destin dépendait de ses richesses naturelles. Elle a refusé de reconnaître la toute-puissance du Créateur… et a été anéantie, ravagée. Quel était le but d’une telle destruction ? Si c’était uniquement pour permettre aux enfants d’Israël de prendre leur liberté, pas besoin des 10 plaies, pas besoin de tous ces miracles. L’Égypte aurait pu subir une guerre civile ou une catastrophe naturelle, et les Hébreux se seraient tranquillement affranchis.

Déjà, avant d’infliger les plaies à l’Égypte, Dieu a fait une introduction :

"L’Égypte doit savoir que Je suis Dieu [et qu'il n'existe aucune puissance au dessus de Moi]". Chémot 7, verset 5.

"Afin que vous sachiez qu’il n’y a personne d’autre à part Moi dans le monde entier". Chémot 9, verset 14.

Je suis le Patron !

Lorsque Dieu a infligé cette immense catastrophe naturelle, c’était pour donner un cours d’éducation à la Emouna, la foi en Dieu, pas seulement pour l’Égypte, mais aussi pour nous.

Dans notre Torah, il existe un principe essentiel, le Bita’hon, la confiance en Dieu.

Le Hovot Halévavot nous enseigne une phrase à imprimer dans nos esprits :

"Pour continuer à bénéficier de ce que l'on possède, on ne doit pas y mettre trop de confiance". Cha’ar Habita’hon 3, 9.

Si on place notre confiance dans une autre chose que Dieu, cela peut entraîner la disparition de tout ce qu'Il nous octroie.

Si nous voulons préserver ce que nous avons déjà, nous ne devons pas nous y fier aveuglément. C’est ainsi que Dieu agit dans ce monde. Il nous retire, parfois, une chose dans laquelle nous plaçons trop de confiance, pour nous apprendre à ne pas détourner notre foi de Lui.

Même le plus grand sage de son temps, le ’Hafets ’Haïm, lorsqu’il apprit la nouvelle concernant la grande inondation du Mississippi en 1927, il fut saisi d'un terrible tremblement. Il dit : “Lorsque Dieu déchaîne les forces de la nature, ce n’est pas pour rien. C’est un message. Une invitation à ouvrir les yeux.”

Ce message n’est pas là pour effrayer. Il est là pour nous réveiller, pour nous rappeler où placer notre confiance et à qui nous devons notre existence.

Les paillettes d’Hollywood et les idoles modernes nous font croire que l’homme est maître de son destin; que la réussite, la santé, la célébrité sont entre ses mains.

Mais la vérité est ailleurs !

Que notre Emouna, renforcée, puisse éteindre ces incendies, actuels et futurs.

Qu’Hachem éclaire les cœurs et réveille les âmes.