Bonjour monsieur le rabbin.
Monsieur le Grand-Rabbin de France Haim Korsia m'a dit que le hasard n'existait pas.
Seulement, je ne peux pas comprendre ceci si on me dit que le libre arbitre existe, ce sont deux choses paradoxales.
Merci de bien vouloir m'éclairer.
Chalom Ouvrakha,
Dans notre vie, tout est prévu, et nous ne sommes pas condamnés par rapport à nos actes ou par rapport à la conséquence de nos actes, mais uniquement par rapport à la volonté que l'on avait de réaliser l'acte (bon comme mauvais). C'est cela notre libre-arbitre de vouloir ou de ne pas vouloir.
Ainsi, vous comprenez que pour notre pardon, Hachem se "contente" de notre regret - le refus de cet acte qui a été commis -, que l'on nomme Téchouva.
En effet, la faute n'était autre chose qu'une mauvaise volonté, et le pardon sera obtenu par une nouvelle bonne volonté. Si la 'Avéra était l'acte, il est très difficile de comprendre comment une volonté peut faire sauter un acte, mais si la 'Avéra n'était pas l'acte, nous comprenons mieux le processus de Téchouva.
Pour avoir une réponse plus complète à votre question, vous pouvez également vous référer à la réponse suivante : http://www.torah-box.com/question/moche-a-ecrit-devarim-et-le-libre-arbitre_3410.html
Kol Touv.