Chalom Rav,
Est-ce que les jours où on n'a pas la pêche, où on voit tout en noir, où l'on se sent épuisé psychologiquement, Hachem nous tiendra moins rigueur après 120 ans si pendant, vu notre épuisement, on se relâche un peu dans la Torah et les Mitsvot, car on n'a moins de force et moins de patience pour lutter contre le Yetser Hara' ?
Je vous remercie d'avance.
Chère Déborah,
Rabbénou Tam nous enseigne dans le Séfer Hayachar qu'il y a des périodes dans la vie de "Yémé Ahava" (jours d'amour) et des périodes de "Yémé Sina" (jours de haine) dans le service de D.ieu; ceci est tout à fait normal, et Hachem, dans Son infinie miséricorde, prend en compte cela.
Cependant, pendant les "Yémé Sina" où tout nous semble difficile et insurmontable, il faut tenir le cap et ne pas sombrer dans les péchés, 'Hass Véchalom.
Par contre, il faut alléger le poids du service divin dans les choses qui ne sont pas obligatoires afin d'avoir plus de force pour tenir bon dans les choses essentielles. Il faut s'encourager en se rappelant sans cesse que le salaire dépend de l'effort et non du résultat, et le plus important, prier Hachem pour que cette période passe vite pour que nous puissions Le servir dans la joie et Le remercier de Ses délivrances et de Ses bienfaits avec tout l'entrain qu'il se doit.
Que D.ieu vous bénisse.