Bonjour,
Je voudrais savoir pourquoi une femme ne peut pas étudier la Guémara ?
Merci.
Bonjour,
1. Une femme a le droit d’étudier la Guemara et elle sera récompensée pour cela.
Voir Talmud Sanhédrin 94b : Velo Mats’ou Tinok Vétinoket Chélo Hayou Bekiin Behilkhot Touma Vétahara, Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 246, Halakha 6 ainsi que dans le Rambam, Hilkhot Talmoud Torah, chapitre 1, Halakha 13, Biour Hagra sur Choul'han ‘Aroukh, chapitre 47, Halakha 14.
2. Ce qui est dit dans le Talmud est : « Un homme n’enseignera pas [certaines parties de] la Torah à sa fille. » Voir Talmud Sota 20a.
3. Dans l'ouvrage Ma'yan Omer, volume 12, chapitre 2, note 13/1, page 192, est dressée une liste de femmes érudites en Talmud et Halakha et les ayant enseigné.
4. La restriction en question ne fait pas l’unanimité parmi nos Sages. Voir Talmud Sota 20a.
5. Certains de nos maîtres pensent que cette restriction concerne, uniquement, les filles en bas âge. Voir Torah Temima, passage 48 sur Dévarim, chapitre 11, verset 19.
6. Cette conduite est, certes, rapportée dans le Choul'han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 246, Halakha 6 ainsi que dans le Rambam, Hilkhot Talmoud Torah, chapitre 1, Halakha 13.
7. L’opinion de ceux qui pensent que l’on ne doit pas enseigner la Torah orale à sa fille est expliquée de plusieurs manières. Voir Rachi, Rabbénou Ovadia de Barténora, Méiri, Rambam, Tossefot Yom Tov.
8. L’une des raisons est : la fille ou la femme ont, généralement, de par leur nature, l’esprit tourné vers des centres d’intérêt n’étant pas toujours compatibles avec la conscience nécessaire pour l’étude de certains sujets traités à la manière du Talmud. Ou bien encore : la Guemara est essentiellement basée sur des raisonnements. La femme dont la nature met en valeur le sentiment aura du mal à s'identifier avec un tel mode pensée vu que les conclusions ne sont obtenues qu'après un dur labeur.
9. De nos jours, cette restriction est levée dans bien des cas. Voir Halikhot Bétah, chapitre 28, fin de la Halakha 3 [excellent développement], Yalkout Yossef - Otsar Dinim Laïcha Vélabat, édition 5765, chapitre 54, Halakha 1 et note 1.
Tout n’a pas été dit à ce sujet.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.
11 commentaires
Qu'une femme étudie la Torah ('Houmash, Tanakh, Halakhot, Moussar, Zohar...), il n'y aucun sujet la-dessus et c'est une évidence (qu'il n'est meme [...] lire la suite du commentaire
Lisez ce qu'écrit le 'Hafets 'Haïm dans Likouté Halakhot [Sota, chapitre 3], c'est une merveille :
נראה דכל זה דוקא בזמנים שלפנינו שכל אחד היה דר במקום אבותיו, וקבלת האבות היה חזק מאד
אבל כעת בעונותינו הרבים שקבלת האבות [...] lire la suite du commentaire
1. Le 'Hida ne fait absolument pas allusion à une vraie תועבה. Je suis au courant de ce que dit le Lé'hème Michné sur Rambam, Hilkhot Talmoud Torah, chapitre 1, Halakha 13. Mais lisez le Rambam, vous changerez, peut-être, d'avis [...] lire la suite du commentaire
Citation du Hida :
" כי תועבת ה' אלהיך כל עושה אלה, בין האיש שאפשר לעסוק בתורה ומתעדן בתפנוקים ועושה עצמו חלוש כאשה, "בן אשה המתגברת ללמוד תורה שבעל פה אסורא עבדי ותועבת ה' הם". [...] lire la suite du commentaire
1. Apparemment, vous n'avez pas lu ce que dit le 'Hida dans les mots.
2. Il ne parle absolument pas d'une abomination !
3. Dans les mots du 'Hida, il n'y a aucune "sentence aussi forte"
4. Il ne s'agit absolument pas d'un [...] lire la suite du commentaire
J'avais lu le paragraphe 9 ( et même les autres), oui "tout n'a pas été dit à ce sujet", et c'est ce qui a motivé mon ajout du Hida.
Si une restriction peut être levée avec le temps, cela ne change pas, que [...] lire la suite du commentaire
Apparemment, vous n'avez pas lu le paragraphe 9 de la réponse ci-dessus.
Il écrit qu'elles en sont interdites.
A [...] lire la suite du commentaire