Bonjour,
J’ai vu récemment un reportage montrant des fresques dans une synagogue antique en Syrie représentant des scènes comme le sacrifice d’Its'hak ou encore l’ouverture de la mer rouge par Moché. J’ai été très étonné.
Est-ce permis ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Voici ce qu'il faut savoir à ce sujet.
1. Il est vrai qu'il ne faut pas prier face à des images ou à des dessins. Cela peut empêcher d’avoir une bonne concentration.
2. S’il s’agit de la photographie d’une personne, cela laisserait croire qu’on lui revête un caractère divin. Choul’han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 90, Halakha 23 et Pisské Techouvot, chapitre 90, passage 29, note 302.
3. Si l’on se trouve dans un endroit où il n’est pas possible de faire autrement, il est absolument permis de prier, mais il faudra fermer les yeux si cela est possible ou ne pas les lever du Siddour. Michna Broura, chapitre 90, passage 63.
4. Dans de nombreuses synagogues, il y a des dessins ou des représentations décoratives ici et là ; l’auteur du Pisské Techouvot [chapitre 90, passages 28-29] rapporte les décisionnaires à ce sujet, pensant qu’il s’agit de représentations auxquelles les fidèles sont habitués et qu’il est possible d’adopter une attitude permissive.
5. En ce qui concerne les fresques dont vous parlez : si elles ne sont pas à la hauteur des fidèles, ce n'est pas un problème.
6. Si vous faites allusion à une interdiction liée à l'idolâtrie : ce n'est pas un problème étant donné que les figurines sont peintes et non en relief.
Voir Choul'han 'Aroukh - Yoré Déa, chapitre 141, Halakha 4 et Yabi'a Omer, volume 3, Yoré Déa, réponse 8 et volume 4, Yoré Déa, réponse 22, Ben Ich 'Haï, année 2, Parachat Mass'é, Halakha 9, Yalkout Yossef - Otsar Dinim Laïcha Vélabat, chapitre 59, Halakha 26, Hékhal Haba'al Chem Tov [recueil], pages 55-74, Choul'han 'Aroukh - Ora'h 'Haïm, chapitre 307, Halakha 15.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.