Chalom,
Je consulte un calendrier pour l'horaire de mes Téfilot.
A l'horaire de fin des Tefilot du matin, est-ce qu'il s'agit d'avoir terminé la 'Amida avant cette horaire ou "Alénou".
Kol Touv.
Bonjour,
1. Lorsque l’heure limite pour la prière du matin est indiquée, il s’agit de la ‘Amida [et de la ‘Hazara] et non, de ‘Alénou Léchabéa'h.
2. Si l’on prie seul, il faut réciter toute la 'Amida avant l'heure limite.
Voir Michna Broura, chapitre 89, passage 5 et Pisské Techouvot, chapitre 89, passage 8.
3. D'après certains décisionnaires, il est possible de commencer la 'Amida même si, entre-temps, l'heure limite va être dépassée.
Voir Iché Israël, chapitre 13, note 9, chapitre 27, note 12, Halakha Broura, volume 5, page 174, Pisské Techouvot, chapitre 89, passage 8.
Pratiquement : en cas de besoin, il est possible d'adopter une attitude permissive.
Voir Halakha Broura, volume 5, page 174.
D'après certains, il est bien de penser à ce qui suit : "Si je suis obligé de réciter ma prière, qu'elle soit considérée comme une obligation. Sinon, qu'elle soit considérée comme une offrande facultative".
4. En cas de force majeure ou en cas de fatigue, il est possible de prier jusqu'à la fin de la sixième heure de la journée.
Voir Michna Broura, chapitre 89, passage 6 et Kaf Ha'haïm chapitre 89, passage 9.
5. Il ne faut pas oublier que l'heure limite pour l'accomplissement de la Mitsva consistant à réciter le Chéma' est la fin de la troisième heure de la journée.
Le troisième paragraphe - Vayomer - doit être récité tant que l’heure de la Chki'a n’est pas arrivée.
Si la troisième heure est passée, la Mitsva est manquée, mais il est possible de réciter le Chéma' avec toutes les bénédictions respectives.
Une fois la quatrième heure passée, il n'est plus possible de lire ces bénédictions.
S'il s'agissait d'un cas de force majeure ou d'un événement imprévisible, inévitable, ou contraignant, qui s'est imposé, il est possible de lire le Chéma' avec les bénédictions jusqu'à la fin de la sixième heure.
Voir Choul'han 'Aroukh chapitre 58, Halakha 6 et Biour Halakha, passage Kor’a Beli Birkhotéha.
Dans les communautés Séfarades, on ne récite pas les bénédictions du Chéma' après la quatrième heure, même s'il s'agit d'un cas de force majeure.
Il faut, cependant, préciser qu'il est obligatoire de lire le troisième paragraphe du Chéma' "Vayomer Ado-nay El Moché..." jusqu'à la fin de la journée [à priori, avant l'heure de la Chki'a], car l'obligation de mentionner la sortie d'Egypte est une Mitsva dont l'accomplissement est valable toute la journée.
Voir Michna Broura, chapitre 58, passage 27.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.