Bonjour,
Il y a un point que je n'ai pas compris dans cette réponse : http://www.torah-box.com/question/beurre-francais-problematique_5001.html
Le Rav répond que les usines utilisent des ferments lactiques non chamour et que cela pose problème.
Cependant, les décisionnaires écrivent (comme ramènent le Tour ainsi que le Beth Yossef et les autres décisionnaires, Yoré Déa 115, 3) que le beurre a la particularité de ne fermenter et de tenir que grâce à du lait de vache.
Par conséquent, il sera permis de le consommer même si c'est un lait trait par un non-juif sans aucune surveillance juive.
Dans ce cas, même s'il y a des ferments lactiques non surveillés, ils proviennent sans aucun doute du lait de vache.
(Par ailleurs, le consistoire inclut dans sa liste le beurre président, c'est qu'il n'a pas de problème.)
Je ne comprends donc pas ce que répond le Rav.
Tizkou Lamitsvot.
Chalom Ouvrakha,
Votre question nous renvoie au problème du 'Halav Nokhri (lait Goy).
Même s'il est vrai qu'il existe un problème de fermentation dans le lait des animaux impurs et que cela nous pousserait à partir du principe que les industriels ne se servent que de lait de vache lorsque l'on parle d'un produit qui a subi un processus de fermentation, il reste cependant un risque de mélange.
Comprenez qu'il existe parfois des intérêts énormes pour les industriels qui pourraient être tentés de faire des mélanges si, par exemple, il y a un manque de lait de vache disponible sur le marché, ou encore s'il y a une possibilité de se procurer du lait d'animaux impurs à prix moindre.
En conclusion, en cas de grande nécessité et en-dehors de la terre d'Israël, on peut se montrer indulgent quant à la consommation de lait de vache Goy (car même si on ne parle pas d'un produit fermenté, la législation interdit aux industriels de mélanger d'autres sortes de lait), mais il est bien évident qu'a priori il est préférable d'être rigoureux à cause des raisons susmentionnées.
Kol Touv.