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Femmes & prière de Kippour

Rédigé le Samedi 1er Octobre 2022
La question de Anonyme

Bonjour,

J'aimerais savoir quelles parties de la Téfila de Yom Kippour la femme ne doit pas dire quand elle prie seule à la maison ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40330 réponses

Bonjour,

Cette réponse est valable également pour les hommes se trouvant dans une situation semblable.

1. Si le jour de Kippour, vous priez sans Minyan, il est possible de réciter toutes les prières sauf les différents Kaddich, la Kedoucha et Barékhou.

2. Bien entendu, on ne récite pas la 'Hazara de Cha'harit, de Moussaf, de Min'ha et de la Né'ila.

3. En ce qui concerne le passage des treize attributs de miséricorde récité dans les Seli'hot du jour de Kippour : Si l’on se trouve seul à la maison, on ne récite pas les « treize Midot Chel Ra’hamim », étant donné qu’il faut être en présence de dix hommes. Cependant, il est possible de les réciter en les chantant sur l’air des Ta’amim [signes de cantillation] de la lecture du Séfer Torah. Voir Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 565, Halakha 5, Kaf Ha’haïm, chapitre 131, passage 23, Yé’havé Da'at, volume 1, question 47, Or Létsion, volume 2, chapitre 9, Halakha 1, Yalkout Yossef - Hilkhot Téfila, volume 2, chapitre 131, Halakha 14 et 17, Pisské Techouvot, chapitre 565, passage 5.

D’après certains décisionnaires, après le dernier mot « Vénaké », il faut poursuivre le verset jusqu’aux mots « Vé’al Ribé’im » [Chémot, chapitre 34, verset 7] inclus, afin de bien prouver que l’on ne récite pas une prière, mais que l’on cite un verset en tant qu’étude. Voir Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 565, note 14 et les références rapportées par Kaf Ha’haïm, chapitre 131, passage 23. Selon Rav Its’hak Yossef, cela n’est pas nécessaire. Voir Yalkout Yossef - Hilkhot Téfila, volume 2, page 405, Halakha 17 et note 17.

4. Les passages en araméen : Selon le Michna Broura et Rav Ovadia Yossef, on ne récite pas les passages en araméen. Voir Michna Broura, chapitre 101, passage 19 et chapitre 581, passage 4, Yé'havé Da'at, volume 3, question 43 et Yabi'a Omer, volume 1, Ora’h ‘Haïm, question 35.

Selon le Ben Ich ‘Haï, le Kaf Ha’haïm, Rav Bentsion Abba-Chaoul, Rav Meïr Mazouz, cela est absolument permis. Voir Or Létsion, volume 4, chapitre 1, Kaf Ha’haïm, chapitre 581, passage 26, Bayit Nééman [Rav Meïr Mazouz], feuillet numéro 29 - 14 Eloul 5776, Torah Lichma, question 49, Ben Yéhoyada sur Talmud Sota 33a.

5. Il est vrai que certaines parties de la Téfila ne peuvent être récitées qu'en présence de dix personnes, mais en ce qui concerne la Kédoucha du "Yotser", cela n'est pas indispensable et il est possible de les réciter même si l'on ne fait pas partie d'un Minyan. Cependant, comme cela est mentionné dans le Choul'han 'Aroukh, chapitre 59, Halakha 3, en ce qui concerne la Kédoucha du "Yotser", si l'on n'est pas en présence du Minyan, il faut la réciter en chantant les versets "Kadoch Kadoch Kadoch Hachem..." et "Baroukh Kévod Hachem Mimékomo" sur l'air des accents toniques - Ta'amim. Si l'on ne connait pas l'air des accents toniques, il est possible de réciter les versets en question sur l'air chanté lorsque l'on étudie. L'essentiel étant de ne pas avoir l'air de les réciter en tant que prière. Voir Iguérot Moché, Yoré Déa, volume 3, fin de la question 21.

6. Pour la sonnerie du Chofar à la fin du jeûne : il est absolument permis de manger même si l'on a pas écouté la sonnerie de la fin du jeûne. Voir :

https://www.torah-box.com/question/ecouter-le-chofar-a-la-fin-de-kippour-obligatoire_55649.html

7. En ce qui concerne la prononciation des Noms d'Hachem dans Baroukh Chéamar et Yichtaba'h ainsi que dans le début et la fin des bénédictions du Yotser jusqu'à la 'Amida, voir ici :

https://www.torah-box.com/question/lire-le-chema-avec-le-nom-d-hachem-pour-une-femme_50844.html

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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