Bonjour,
Si quelqu’un n'a pas fait exprès d’allumer la lumière pendant Chabbath, devra-t-il jeûner ?
Chalom Ouvrakha,
Pour une faute involontaire, par exemple si on a oublié que c'était Chabbath ou que l'on ne savait que tel acte était interdit, que ce soit un interdit rabbinique ou toraïque, la stricte loi nous inflige 40 jours de jeûne [voir Rama Siman 334-26 et Choul'han 'Aroukh 568-4], ou bien, au minimum, trois jours [voir Michna Beroura 77].
Certains s'appliquent à cette sanction [Ayil Méchoulach Borèr chapitre 1, note 77 au nom du Rav Wozner et du Rav Nissim Karelits, et Iguérot Moché tome 1-175], et d'autres sont plus tolérants pour les femmes [Kovets Techouvot tome 3, Siman 71].
Mais, de nos jours, les décisionnaires [voir Choul'han Chlomo 26 et responsa du Rama lui-même, Siman 37] sont d'avis que nous ne sommes plus en mesure de jeûner, et cela peut causer plus de dégâts qu'autre chose.
C'est pour cela que le 'Hazon Ich [Iguérot Ouktavim Siman 45] nous écrit que la meilleure Téchouva est de décider de faire attention à partir de ce jour, et d'étudier les Halakhot sur lesquelles nous avons trébuché, par exemple une personne qui a trébuché par inadvertance dans la 'Avéra du Lachone Hara' (médisance) fera attention de ne plus parler librement sans réfléchir [Chmirat Halachone dans le Cha'aré Tevouna chapitre 2 au nom du Gaon de Vilna] et étudiera les Halakhot du Lachone Hara', de même pour les Halakhot de Chabbath pour la personne qui aurait transgressé Chabbath par inadvertance.
Kol Touv.