Faire un prêt pour recouvrir son découvert

Chalom Ouvrakha,

D'un point de vue hilkhatique, si la banque est représentée par des non-juifs, cela ne pose aucun problème (Ribit, prêt avec intérêts).

En revanche, s'il s'agit d'une banque israélienne, il faudra demander le "Héter 'Isska", une formule de contrat qui permet que le prêt soit réalisé, même s'il est fait avec intérêt.

Quoi qu'il en soit, il est toujours préférable de ne pas avoir recours au prêt, surtout lorsqu'il s'agit d'un prêt pour en payer un autre. Il vaut mieux essayer de vivre un peu plus modestement, en supprimant tout ce qui est superflu et pas nécessaire, et essayer de se procurer un prêt sans intérêt (Gma'h).

Je connais personnellement un Avrekh qui, après s'être endetté, a décidé de ne plus avoir de voiture, de ne plus boire de boissons comme le coca, et de ne pas faire de travaux "esthétiques" dans son appartement, et il a économisé assez pour pouvoir rembourser ses dettes.

On a souvent du mal à s'imaginer le nombre de besoins superflus auxquels on s'assujetti.

Kol Touv, et bonne chance.