Bonjour Rav,
Le Kiddouch du vendredi soir peut-il être dit à la synagogue sans Sé'ouda, compte tenu du fait qu'il sera fait à la maison ?
Merci.
Bonjour,
1. Dans le Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 269, Halakha 1, il est mentionné que, dans certaines communautés, il était habituel de réciter le Kiddouch, après la prière d’Arvit, afin d’acquitter les personnes qui dormaient et mangeaient dans le Beth Haknesset. Et de nos jours, cette coutume reste en vigueur même si personne n’a besoin de ce Kiddouch.
2. Celui qui récitait le Kiddouch n’avait pas le droit de goûter au vin [qu’il donnait à un enfant] puisqu’il n’allait pas consommer du pain ou tout aliment à base de l’une des cinq céréales. Et si le Kiddouch n’est pas suivi d’une consommation de pain, de gâteau ou de tout autre aliment à base de l’une des cinq céréales, on n’est pas acquitté de son obligation de réciter le Kiddouch. Voir Choul'han ‘Aroukh, chapitre 273, Halakha 2-3.
3. De nos jours, dans la plupart des communautés, il n’est plus habituel d’agir de la sorte.
Voir Choul'han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 269, Halakha 1.
4. Cependant, dans certaines synagogues, cette coutume est encore respectée après avoir terminé la prière d’Arvit, même si aucune personne n’est acquittée de ce Kiddouch.
Voir Michna Broura, chapitre 269, passage 5 et Pisské Techouvot [nouvelle édition - 5771], chapitre 269, passage 1.
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.