Bonjour Rav,
Mon mari me soutient que, vivant en Israël, nous avons le droit de prendre le vélo de notre fils au parc, étant donné que, s'il se cassait, nous pourrions le porter et le ramener à la maison, et que donc il n'aurait aucun Yétser Hara' (mauvais penchant) de le réparer.
Qu'en pensez-vous ?
Nous sommes Séfarades si cela y change quelque chose.
Merci.
Bonjour,
Si votre mari comprend l’interdiction de l'utilisation du vélo durant Chabbath, il lui est strictement interdit de faire le raisonnement mentionné dans votre question.
Lorsqu'une interdiction a été décrétée par nos maîtres, elle s'applique dans tous les cas de figure - même si l'on a un vélo de rechange, même si l'on est certain que l'on ne le réparera pas, et même si l'on habite dans un endroit où il est permis de transporter, etc.
Il nous est interdit de dire : "Cette interdiction ne me concerne pas puisque la raison invoquée ne s'applique pas dans ma situation".
Voir Talmud Chabbath 12b : Amar Rabbi Yichmael Ben Elicha, Ani Ekra Vélo Até...
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.